Hommage du Cirad

C'est avec une grande émotion et une profonde affliction que je vous annonce le décès, à l’âge de 70 ans, de notre ancienne collègue Sophie Solange Moulin.

Elle est entrée au Cirad en 1983 pour exercer le métier de comptable.

En 2004, elle s’investit dans une nouvelle mission en tant que gestionnaire de personnel à la direction des ressources humaines.

A compter de 2013, elle rejoint la direction de la comptabilité et des affaires financières en tant que gestionnaire au service de gestion des missions et mobilité géographique (G2M).

Elle a pris sa retraite en décembre 2018.

Toutes les personnes qui ont eu la chance de travailler avec Sophie Solange ou de croiser sa route reconnaissent son professionnalisme, sa rigueur et sa vivacité d’esprit. Ces qualités qui allaient de pair avec ses qualités humaines en faisaient une collègue de travail et de vie très estimée.

Sophie Solange, toujours à l’écoute et soucieuse des autres, aidait et soulageait celles et ceux qui l'approchaient de près ou de loin. Elle tissait des relations personnelles fortes. Son inclination pour l'occultisme en faisait une personne à part et passionnante.

Au nom du Cirad et en mon nom propre, j’adresse mes sincères condoléances à son fils Emmanuel, sa belle-fille Anaïs et son petit-fils Heaven ainsi qu’à toute sa famille et les assure du respectueux et amical souvenir qu’elle nous laisse.

La cérémonie des obsèques s’est déroulée le lundi 4 novembre en l’église de Jacou (34830).

La Présidente-directrice générale

Elisabeth Claverie de Saint Martin

 

 

Vous êtes invités à l'automnale 2024 de l'Adac. La salle ne disposant que de 60 places, les premiers inscrits seront retenus.

Nous vous attendons donc à cette journée festive. Pour vous inscrire et découvrir le programme, cliquer ici.

Par le message ci-dessous, Bernard Mallet nous informe du décès de Claude Malvos.

Chers camarades,

Je suis au regret de vous informer que notre camarade Claude Malvos est décédé mardi chez lui à Castelnau Le Lez, près de Montpellier, d’une crise cardiaque. Ses obsèques auront lieu mardi 12 novembre à 10h30 à l’église Saint Jean de Castelnau le Lez puis au cimetière à Espezel dans l’Aude.

Claude Malvos était entré à l'Agro en 1962, puis à l'Ecole Nationale des Eaux et Forêts en 1964 avec la dernière promotion ENEF (138ème), mixée avec la 1ère promotion ENGREF (1964-66) et en sort avec le titre d'ingénieur civil des Eaux et Forêts.

Il a travaillé de nombreuses années au CTFT à Madagascar, sur les plantations forestières et la conservation des eaux et des sols, puis dans l’administration au CTFT et au Cirad-Forêt à Nogent sur Marne, enfin au Cirad à Paris.

Claude était au bureau de l'Amicale des Forestiers Tropicaux ("ancienne" AFT) depuis sa création en 2000, et secrétaire-trésorier de celle-ci de 2005 à 2017, période durant laquelle il avait été une des "chevilles ouvrières" de l'Amicale.

L’AFT enverra une couronne pour ses obsèques auxquelles j’assisterai au nom de l’AFT et présenterai nos condoléances à son épouse Françoise.

Bien amicalement

Bernard Mallet

Un hommage a été rendu à René Tourte pour ses 100 ans  par l’Adac et l’AIDA avec l’appui du Cirad et d’Agropolis, le 25 septembre 2024. De plus, le maire de Montpellier, Michaël Delafosse, a honoré notre doyen, le 11 octobre 2024.

Une cérémonie a en effet eu lieu à la mairie pour lui remettre officiellement le titre et la médaille de citoyen d’honneur de la ville. L’attribution de cette distinction a fait suite aux démarches entreprises par Vincent Fabre Rousseau, directeur régional Montpellier-Occitanie du Cirad, et par l’Adac en la personne de Florent Maraux, ancien agronome du Cirad. Le 11 octobre, en raison de l’exigüité de la salle d’accueil contigüe au bureau du maire, il n’a été possible qu’à un nombre limité de personnes de l’Adac, du Cirad et de l’IRD d’assister à l’évènement. René et Christiane Tourte ne purent, à leur grand regret, être présents. C’est Jacques Chantereau, président de l’Adac, qui les a représentés. La cérémonie a donné lieu à des prises de parole :

  • celle de Philippe Petithuguenin, directeur général délégué à la recherche et à la stratégie du Cirad,
  • celle de Florence Morineau, déléguée régionale de l’IRD,
  • et celle de Jacques Chantereau, commissionné par René Tourte pour lire l’émouvant texte que ce dernier avait rédigé pour la circonstance.

Après un dernier discours chaleureux et touchant du maire à destination de notre centenaire, Michaël Delafosse a remis la médaille de citoyen d’honneur de la ville à Jacques Chantereau. Ce dernier et Florent Maraux la porteront à son destinataire dès que notre grand ancien sera rétabli. Un livret doit prochainement rendre compte du déroulement de la cérémonie.


Cliquer sur l'image pour l'agrandir et utiliser le pointeur pour lire la légende

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djibrilsene1Djibril Sène est décédé le lundi 07 octobre 2024 à Dakar à l’âge de 91 ans.

Après une spécialisation à l’Office de la recherche scientifique et technique d’Outre-Mer (Orstom), en génétique et amélioration des plantes de 1959 à 1960, il a occupé les fonctions d’adjoint au chef de la section amélioration des cultures de diversification du CNRA de Bambey en 1960, puis chef de cette section un an après.

Hommage du Cirad

Chabert GuyC’est avec une très grande émotion et une profonde tristesse que nous avons appris le décès de Guy Chabert, survenu ce 6 octobre 2024.
Après une formation d’agronome, Guy a choisi délibérément une activité de gestion. Il est entré au Cirad en 1988.
Il a débuté sa carrière à l’Institut de Recherches du Coton et des Textiles exotiques (IRCT) en tant qu’adjoint au directeur administratif et financier.
En 1992, il prend une part importante à la réorganisation du Cirad. Plusieurs départements fusionnent et créent de nouveaux départements : l'Irct et l’Irat deviennent le département Cultures Annuelles (CA). Il y prend, à Paris, la responsabilité du service de gestion des ressources contractuelles.
En 1998, s’achève la période de délocalisation des services de gestion des départements scientifiques à Montpellier. Il reste à Paris, de nouvelles missions lui sont confiées à la direction générale : gérer les conventions des directions de la direction générale, être en première ligne des audits européens, fournir un appui aux appels d’offres.
En 2010, dans le cadre de la mise en place d’une filière financière unifiée, il rejoint la direction de la comptabilité et des affaires financières (Dcaf) en tant que responsable des conventions service de gestion de la DG.Il a notamment la responsabilité de la convention cadre avec le Ministère des Affaires étrangères en prenant part à sa négociation. Il est
l’interlocuteur privilégié du marché voyages.
Guy connaît bien ce qui fait la spécificité du Cirad, l’expatriation. Bien qu’il ne l’ait pas lui-même été, il a effectué de nombreuses missions à étranger : Vietnam, Centre Afrique, Tchad. Il se rend plusieurs fois à la station de Bebedjia à Moundou en gestion d’appui. Il participe à la commission mixte de rétrocession au gouvernement tchadien.
Il a pris sa retraite en juin 2014.
Toutes les personnes qui ont eu la chance de travailler avec lui ou simplement de le rencontrer saluent son engagement professionnel et son aimable convivialité qui en faisaient un collègue de travail apprécié.
Au nom du Cirad et en mon nom propre, j’adresse mes sincères condoléances à ses enfants, petits-enfants ainsi qu’à toute sa famille et les assure du respectueux et amical souvenir qu’il nous laisse.

La cérémonie des obsèques s’est déroulée le jeudi 17 octobre en l’église Notre-Dame de la Nativité de la Brosse-Montceaux (77940).

Elisabeth Claverie de Saint Martin
Présidente-directrice générale

antonamartineNous venons d'apprendre le dècès de Martine Antona

Message du mari de Martine :

Ce message fait suite à l’annonce douloureuse du départ définitif de Martine lundi 23 septembre au soir.
Une cérémonie est organisée mercredi 2 octobre au Complexe Funéraire de Grammont, avenue Albert Einstein à Montpellier. L’heure de la cérémonie est fixée à 10h30, un salon annexe est prévu pour vous recevoir à partir de 10h.
Nous mettrons un livre de recueil à disposition, si vous voulez apporter des photos, des mots et des lettres lui étant destinés, vous pourrez les glisser dedans. Nous en ferons un beau livre.
Martine ne souhaite ni fleurs, ni couronnes, ni gerbes, elle aimait les fleurs sauvages dans la nature, merci de respecter son souhait.
Elle souhaitait que vous conserviez une belle image d’elle, ainsi son cercueil sera donc fermé.
Cette cérémonie sera suivie par une inhumation au cimetière St Lazare, 2 Rond-point du Souvenir Français à 14h30 le même jour.
Elle avait un amour des petites pierres de la terre, et si vous le souhaitez, vous pourrez amener avec vous, et déposer une pierre de votre choix sur le terrain à St Lazare à l’endroit où elle reposera.
Faites éventuellement passer ce message auprès de vos proches.
Merci pour elle.
Gilles et tous mes enfants, grands et petits, filles et garçons.

Hommage du Cirad

C'est avec une profonde tristesse que nous avons appris le décès à l'âge de 64 ans de notre ancienne collègue Martine Antona, survenu le 23 septembre 2024 des suites d’une longue maladie.

Pendant plus de 30 ans, Martine a porté les valeurs et mandats du Cirad avec son intelligence, son énergie et ses qualités humaines au sein de différentes instances du Cirad et au-delà.

Ses travaux transdisciplinaires sur les enjeux de coviabilité des sociétés et de leurs environnements vus au travers du prisme de l'action collective et des communs ont inspiré nombre de personnes et participé au rayonnement du Cirad et de l'UR Green devenue l'UMR Sens en 2021. Les angles qu'elle proposait étaient souvent en avance sur la pensée dominante, ce qui n'était pas une posture toujours facile à  assumer mais elle les creusait quand même et le temps lui a donné raison.

Après son master en 1983  à l’Université de Montpellier,  elle intègre en tant que chargée de recherche le Centre d’Etudes de projets (CEP), créé au sein de cette Université par plusieurs enseignants du master qui opéraient alors une révision des paradigmes du développement (A. Tiano, P. Campagne, J.P. Olivier de Sardan). En 1989, le Service d’Economie Maritime (SEM) de l’Ifremer la recrute comme économiste des ressources naturelles et de l’environnement.

En 1993, elle entre au Cirad pour construire l’UR Green avec 2 autres chercheurs, au sein du département Gerdat, sous la direction de Jacques Weber. Elle répond avec eux au défi de développer des recherches originales et transversales dans un Cirad alors encore organisé selon des logiques de filière. Cette dynamique progresse rapidement dans l’ensemble de notre institution avec le concours de nombreux ciradiens et ciradiennes.

Martine Antona s’est rapidement caractérisée par son investissement dans des activités d’animation scientifique pour constituer des collectifs de travail dynamiques sur des fronts de sciences transversaux au Cirad. Elle devient membre du Conseil Scientifique du Cirad (2 mandats, de 1999 à 2005) et elle est élue dans le cadre syndical au Conseil d’Administration (CA) du Cirad (2 mandats, de 2005 à 2015) et au CA d’Agreenium (de 2005 à 2008).

En janvier 2008, elle devient Directrice de l’UR Green. Sous ses mandats, l’UR développe des recherches tant théoriques qu’empiriques, appropriées aux enjeux que traversent les pays du Sud comme du Nord : arbitrage conservation- développement, tensions agriculture-environnement, liens sciences-société, participation citoyenne, rôles de la biodiversité, nouveaux instruments des politiques publiques.

Elle continue simultanément à participer à plusieurs projets qui permettent de tester l’application de divers cadres théoriques et analytiques pour améliorer la recherche empirique sur les systèmes complexes homme-environnement. Sur cette période, elle a co-organisé en 2011 l’accueil en France de E. Ostrom, Prix Nobel d’économie 2009, moment très fort pour l'UR qui, depuis sa création en 1994, a œuvré pour faire connaitre la pensée d’E.Ostrom en France. En 2010, un ouvrage collectif confronte les résultats obtenus par cette UR au sein du réseau Commod qui met œuvre la démarche d’accompagnement depuis le milieu des années 2000. Pour honorer le rôle déterminant de ses travaux, Martine Antona reçoit le grade de Chevalier de l'ordre national du Mérite en 2011 par le ministère de l'enseignement supérieur et de la recherche.

Suite à un premier problème de santé majeur en 2013, elle quitte la direction de l’UR en janvier 2016 mais continue à alimenter les réflexions et publications collectives sur les communs et la gouvernance des services écosystémiques. A partir de 2021, elle est nommée dans le Conseil d’Unité de l’UMR Sens.

Martine a toujours été à l'écoute des uns et des autres, prête à battre le fer pour débattre sur des idées ou à accompagner tout un chacun sur son chemin et dans ses réflexions en partageant toute son expérience. Nombre de jeunes chercheurs et chercheuses se souviennent avec émotion d'un jour où ils ont poussé sa porte, en recherche d'une orientation, d'un conseil, d'un encouragement. Son écoute respectueuse et attentionnée, la pertinence de ses remarques et des orientations qu'elle proposait sont restées dans bien des mémoires.

Les obsèques se dérouleront mercredi 2 octobre à 10h30, une cérémonie se tiendra au Complexe Funéraire de Grammont, av. Albert Einstein à Montpellier, suivie à 14h30 par l'inhumation au cimetière St Lazare, 2 Rond-point du Souvenir Français.

Un livre de recueil sera à disposition pour y mettre photos, mots, ou lettres lui étant destinées. Les personnes ne pouvant se déplacer peuvent les faire parvenir à Aurélie Botta.

Martine ne souhaitait ni fleurs, ni couronnes, ni gerbes, elle aimait les fleurs sauvages dans la nature, merci de respecter son souhait.Elle avait un amour des petites pierres de la terre, et si vous le souhaitez, vous pourrez amener avec vous, et déposer une pierre de votre choix sur le terrain à St Lazare à l’endroit où elle reposera.

Elisabeth Claverie de Saint Martin

Présidente-directrice générale

Nous venons d'apprendre le décès de René Poudevigne, ingénieur d'Agronomie Tropicale (promo Esaaat 1953). Il a contribué à la délocalisation du Cnearc à Montpellier. Nombre d'entre vous l'ont connu alors. Il a été Président de l'association des anciens du Cnearc.

Il a rédigé en 2014 « Histoire du Cnearc, de l'IRC et de ses devanciers ».

Ses enfants Jean et Frédéric ont participé à des projets Cirad.

Les obsèques auront lieu aujourd'hui, 27 septembre 2024, 15h, église St Vincent de Castelnau-Le-Lez

Le 25 juin, le Cirad a fêté l’anniversaire de ses 40 ans au Corum. 

Vous n’avez peut-être pas pu assister à l’événement en direct.

Nous vous offrons l’opportunité d'en suivre les activités en replay, après ce texte de présentation.

Quels mots sur le programme

Vous trouverez le programme de la journée en cliquant ici 

Vous pourrez découvrir tout d’abord en introduction, un court film résumant « l’histoire du Cirad au cours des derniers 40 ans ». Ce film a été suivi d’un discours de « cadrage » d’Élisabeth Claverie de Saint Martin, présidente-directrice générale. Le film et le discours rappellent à la fois les missions (« contribuer au développement des régions chaudes »), les évolutions (le passage en 100 ans d’une expérimentation agricole, puis à une assistance technique aux pays indépendants, et enfin à un partenariat de recherche pour le développement) et les défis auxquels devra faire face le Cirad de demain.

Questions environnementales, sécurité alimentaire, agroécologie, nouveaux métiers, recherche finalisée, excellence scientifique, coopération, partenariat, réseaux et coalition, actions aux différentes échelles (globale et diplomatie scientifique ; méso et le territoire ; locale et gouvernance), évaluation et culture de l’impact… sont quelques-uns des thèmes abordés.

Ce discours a été suivi d’une intervention de Pierre Defaut, secrétaire du Comité social et économique (CSE), qui, au nom de l’ensemble des organisations syndicales, a souligné les difficultés de financement que connait le Cirad avec la diminution de 9 %, en euros constants, depuis 2010, de la dotation du ministère de la Recherche. Pierre Defaut a dénoncé le cycle sans fin de la course au financement, toujours plus prégnante, mais en fait peu productive à long terme, la diminution des salaires, la dégradation des conditions de travail et la faible attractivité du Cirad. Une phrase résume dramatiquement la teneur du message « Inquiets, les personnels ne sont pas sûrs de pouvoir fêter les cinquante ans du Cirad ».  

Toujours dans l’introduction, les représentants des tutelles ont souligné l’importance du Cirad (Benoît Bonaimé, directeur général de l’enseignement et de la recherche au ministère de l’Agriculture et de la Souveraineté alimentaire, en présentiel ; Clélia Chevrier Kolacko, directrice adjointe des affaires globales à la Direction générale de la mondialisation, de la culture, de l’enseignement et du développement international au ministère de l’Europe et des Affaires étrangères et Sylvie Retailleau, ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, par messages vidéo). 

La journée a ensuite été organisée principalement en tables rondes, autour de trois séquences.  

  • Les filières d’hier à aujourd’hui
  • L’impact de la recherche pour le développement aux croisements agriculture-environnement-santé :
    • 1ère partie : Quels impacts de la recherche, et à quelles conditions la recherche a-t-elle de l’impact ?
    • 2e partie : Pourquoi et comment développer une culture de l’impact dans les institutions de recherche ?

          Jo Puri, vice-présidente adjointe responsable du département de la stratégie et des savoirs du Fonds international pour le développement agricole (Fida) a fait un exposé sur le thème de l’évaluation de l’impact.

  • Coopération multiacteurs autour des enjeux à l’interface Santé/Environnement :
    • 1ère partie : accompagner des dispositifs territoriaux d’expérimentation ouverte avec les acteurs des territoires : la démarche collaborative des Living Lab ,
    • 2e partie : nécessité de rapprochement science/décision/citoyens à l’échelle des territoires.

À noter des intermèdes de musique du groupe « Studio Shap Shap » du Niger. 

En conclusion, Claire Gatecel, de la région Occitanie et Michaël Delafosse, maire de Montpellier et président de Montpellier Méditerranée Métropole ont pris la parole.

Des commentaires du consei d'administration de l’Adac

Pour accompagner le visionnage, le CA souhaite vous faire part de ses remarques pour engager un débat.

Le bureau salue le choix de privilégier le partenariat. L’ensemble des tables rondes comptait avec la participation de nombreux partenaires. Des témoignages par vidéos ont été aussi diffusés. Un autre élément positif est l’accent mis sur le caractère finalisé de la recherche.

Mais les présentations ont été essentiellement d’ordre conceptuel, en utilisant trop souvent un jargon jamais explicité. Le vécu, les expériences concrètes ont manqué.

  • Ainsi la séquence « Les filières d’hier à aujourd’hui » n’a pas présenté les évolutions qui avaient été au cœur de la conférence de fin d’avril 2024, donnée par les correspondants filières du Cirad.
  • La séquence impress a été centrée sur la méthode, mais sans illustrer son intérêt et sa performance avec des évaluations concrètes de projet pour montrer l’intérêt du travail.
  • L’exposé de la vice-présidente du Fida était peu construit, avec des considérations intéressantes en soi, mais dont la logique d’ensemble était difficile à appréhender. Le ressenti est identique à l’écoute en anglais ou dans la traduction, en français.
  • La séquence « Coopération multiacteurs autour des enjeux à l’interface Santé/Environnement » a beaucoup parlé de Living Lab ou de nouvelles formes de coopération sans expliquer ce que les termes signifient concrètement. À noter aussi la mise en avant de la nécessité de plus d’échanges entre citoyens et chercheurs à travers des structures de concertation, notamment à Montpellier.

En fait, les interventions n’ont pas réussi à se mettre au niveau d’un public, éclairé, intéressé, mais de non-spécialistes. On peut regretter, peut-être, aussi, trop de discours politiquement corrects faits d’interactions, de coopération, de partage…

Ces éléments ont conduit à donner un événement, peut-être trop professionnel, dans une posture « bien faire les choses sans prendre de risques », mais manquant de vision, d’enthousiasme, d’énergie, en un mot de vie.

De manière plus fondamentale, l’événement n’a pas permis de comprendre les évolutions qu’a connues le Cirad, en s’adaptant à un monde en profond changement. Les derniers quarante ans ont été ceux de la révolution numérique (les premiers ordinateurs portables datent du début des années 80), ceux de la mondialisation et de la montée en puissance économique des pays émergents, entre autres, de la Chine et de l’Inde (en particulier dans le domaine de la recherche avec une multiplication du nombre des chercheurs), ceux de l’urbanisation (avec l’enjeu de la sécurité alimentaire) et ceux de l’émergence des questions environnementales (crise des ressources et crise sanitaire). Le Cirad a accompagné ces évolutions en se réformant et en modifiant, entre autres :

  • ses thématiques de recherche (agroécologie avec la remise en cause d’un modèle d’agriculture intensive et productiviste, sûreté alimentaire, santé globale…),
  • ses pratiques (recherche participative – culture de l’impact – diplomatie scientifique),
  • les profils de ses chercheurs (aujourd’hui 45 métiers),
  • les outils de gestion et de management,
  • l’accès à l’information scientifique et technique (construction du Cidarc, la bibliothèque centrale ; mise en place de la base de données Agritrop, du portail du libre accès http://partage-connaissances.cirad.fr, de Numba la bibliothèque numérique du Cirad en agronomie tropicale), de l’accès aux collections historiques de la bibliothèque de Nogent ; le partenariat avec les centres de documentation et bibliothèques de la région),
  • les formes de partenariat (dispositifs en partenariat associant les Universités – coalitions – réseaux – Agropolis…).

Ces évolutions n’ont été ni contées, ni documentées, ni expliquées. Pourtant elles avaient été évoquées par la PDG. Peu a été dit sur la capacité humaine et scientifique du personnel du Cirad à inventer et à mettre en œuvre ces évolutions pour s’adapter aux changements. L’illustration concrète aurait mobilisé l’attention du public et aurait, probablement, renforcé la confiance dans le Cirad pour faire face aux changements en cours et à venir. Et évidemment on peut regretter que ceux qui ont été des acteurs de ces évolutions, les anciens du Cirad, n’aient pu témoigner. Et on peut aussi regretter qu’un hommage, même discret, n’ait pas célébré les dirigeants qui ont pensé et organisé ces évolutions.

N’hésitez pas à nous faire part de vos commentaires.

Le bureau de l’Adac 

 

Avis de collègues

Jacques Lefort

 

Pour voir l’après-midi en replay

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 Quelques photos

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Pour un retour sur les 30 ans du Cirad, cliquer ici.

 

 

 

L'Adac a organisé une sortie le 15 mai 2024 au Canal du midi et à l'Abbaye Sainte-Marie de Foncaude.

Robert Oliver, un des participants et membre de l'Adac, nous en a fait un compte rendu sous la forme d'un diaporama que nous vous invitons à découvrir en cliquant sur l'image ci-dessous.

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Le 30 avril 2024, René Billaz a tenu une conférence à l'Espace Martin Luther King de Montpellier. Elle avait pour titre Quel horizon pour les pays francophones du Sahel ? et elle portait plus particulièrement sur les six pays sahéliens francophones au sud du Sahara. Une assistance nombreuse a suivi avec intérêt la présentation du conférencier qui expliqua comment le début de sa carrière au Sénégal l'a convaincu de l'intérêt de la recherche pour le développement des agriculteurs de l'Afrique soudano-sahélienne. Ceux-ci doivent faire face à de nombreux défis : d'abord climatique et démographique, ce dernier induisant une surexploitation de l'espace rural ne permettant plus la régénération traditionnelle de la fertilité des sols par la jachère. Il y a aussi le désengagement des Etats en matière d'encadrement agricole. Un autre défi dont René Billaz nous a fait prendre conscience est celui de l’illettrisme qui progresse notamment dans les campagnes en liaison avec l'insécurité qui gagne les pays sahéliens. Des solutions pour le développement agricole existent à la portée du petit paysannat dont des exemples nous furent donnés par René Billaz, et qui sont détaillées dans son ouvrage Les paysans sahéliens face à leur avenir, comme la petite mécanisation asine, les cordons pierreux antiérosifs, le compost enrichi au phosphate naturel, la technique du Zaï, le développement du maraichage et de l'aviculture... 
Les discussions qui ont suivi l'exposé ont souvent concerné la situation politique actuelle des pays sahéliens qui ne porte pas à l'optimisme et qui n'aide pas au développement. il a été aussi question de l'analphabétisme et des antagonismes entre agriculteurs et éleveurs qui s'aggravent et dont un intervenant africain nous a dit craindre qu'elle ne cause de profondes fractures sociétales.

Cette conférence de 2024 et celle de 2017 peuvent être suivies avec le lien :
 https://www.agroecologiesahel.org/Pages/conferences.html

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 Le 26 avril 2024, l'Amicale des anciens du Cirad (Adac) a organisé une conférence

Renouvellement de la stratégie des recherches filières au Cirad

présentée par :

François-Xavier Côte, Cirad, ex Délégué aux filières tropicales

Alexia Prades, Cirad, DGDRS, Déléguée aux filières tropicales

Denis Loeillet, Cirad, Unité Geco, Correspondant filière Banane et Plantain

David Pot, Cirad, UMR Agap, Correspondant filière Sorgho et Mil

 

 Cliquer sur l'image pour voir la conférence

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Résultat d’un long processus deltaïque, qui ne cesse d’évoluer, la façade littorale de la baie d’Aigues-Mortes a été constamment remaniée par l’homme : nivellement sur de grandes surfaces pour la viticulture, le maraîchage ou la saliculture, creusement de canaux pour la navigation, le drainage et l’irrigation, contrôle du niveau des nappes d’eau par l’action de martelières tirant parti des bascules de vents.

L'assemblée générale ordinaire de l'Adac s'est tenue le mardi 5 mars 2024 dans la salle de réunion du restaurant les Coulondrines à Saint-Gély-du-Fesc (34). 

En attendant le compte rendu de cette réunion, voici quelques photos : 

AG mars 2024 (2) AG mars 2024 (3) AG mars 2024 (4)
AG mars 2024 (5) AG mars 2024 (6)    

 

Notre collègue de l’Adac, Gérard Haddad, ancien agronome de l’Irat, a œuvré au Sénégal dans les années 60 avec René Tourte pour qui il a gardé une grande considération (confer son article sur l’ouvrage de René Tourte Histoire de la recherche agricole en Afrique tropicale francophone. Aujourd’hui, c’est un médecin psychiatre et psychanalyste renommé. Il est aussi connu pour ses nombreux ouvrages dont l’un a été l’objet d’une recension dans le site de l’Adac. Sa conférence à la librairie Sauramps de Montpellier signalée sur le site de l'Adac est à ce jour (au 14-11-24) à 14000 vues ! (le deuxième score d'audience du site !). 

Il a soutenu une thèse le 29 février 2024 à la sorbonne Panthéon. Elle a pour titre : D’Œdipe à Caïn, de la microstructure aux faits sociaux — Retour sur l’origine de la violence. Elle fait allusion, entre autres, aux conflits entre les Israéliens et les Palestiniens pour lesquels il continue à œuvrer inlassablement au rapprochement.

Haddad1970 Photo 4

ange expo2024bange expo2024bNotre collègue et ami Alain Angé nous a invité le soir du 2 février 2023 au  vernissage de sa dernière exposition de dessins à la médiathèque de Prades (expo ouverte jusqu'à la fin du mois de février 2024)Sous le titre Sur mes sentiers,  il nous a présenté de récentes images de nature que ses nombreux  voyages et séjours à l'étranger lui ont inspirées au cours de son aventureuse vie professionnelle. La technique à laquelle Alain Angé  a recours pour créer ses œuvres est très ancienne. Elle fait appel aux traits à la plume avec des encres noires ou des encres de couleur. Elle demande beaucoup de temps mais, avec Alain Angé, elle aboutit à des dessins d'une impressionnante précision, riches en détails qui accrochent le regard.

Le Dr Kalifa Traoré, membre de l’Adac, vient de nous informer de sa nommination au poste de Directeur général de l’IER (Institut d’économie rurale) lors du dernier conseil des ministres du gouvernement du Mali, tenu le mercredi 3 janvier 2024.

L’Adac félicite le Dr Kalifa Traoré pour cette nomination à la tête de l’IER et aussi pour sa persévérance dans sa volonté d'orienter et de valoriser ses recherches au bénéfice des paysans. A ce titre, il nous informe qu’il a rédigé en collaboration avec l'IWMI (International Water Management Institute) un manuel simple à l’intention des agriculteurs qu’il a traduit en français et en bambara. Ledit manuel qui porte sur l’aménagement en courbes de niveau et la petite irrigation, a été traduit en bambara par la DNAFLA (Direction nationale de l’alphabétisation fonctionnelle et de la linguistique appliquée) qui est le spécialiste national en la matière. 

Notre coopération scientifique entre l’IER et le Cirad, et plus précisément celle du tandem Jacques Gigou — Kalifa Traoré, fut une réussite concrétisée par la thèse de ce dernier, encadrée par Jacques Gigou, une fierté pour l’équipe d’accueil du Cirad, dont l’aboutissement en est ce manuel destiné aux paysans. 

Notre collègue de l'IRD et adhérent de l'Adac, Christian Feller, membre titulaire de l'Académie d'agriculture de France, vient d'écrire pour cette dernière une recension de l'ouvrage de René Tourte : Histoire de la recherche agricole en Afrique tropicale francophone et de son agriculture de la Préhistoire aux temps modernes, L’Harmattan, 2019. Vous pouvez avoir accès à cette recension en cliquant sur Ici.

Je suis né Creusois en 1924 dans la modeste ferme ancestrale de mes grands parents maternels, auprès desquels j’ai ensuite pratiquement passé toutes mes vacances d’enfant, d’adolescent, de jeune adulte. Et j’ai pu ainsi, pendant de longues années, partager la vie, les travaux de l’exploitation familiale et de celles de parents très proches du village, découvrir une agriculture que l’on pensait attardée et que j’ose aujourd’hui qualifier d’agro-écologique hautement élaborée, à la mesure bien sûr des ressources et moyens de l’époque.