Le 26 avril 2024, l'Amicale des anciens du Cirad (Adac) a organisé une conférence

Renouvellement de la stratégie des recherches filières au Cirad

présentée par :

François-Xavier Côte, Cirad, ex Délégué aux filières tropicales

Alexia Prades, Cirad, DGDRS, Déléguée aux filières tropicales

Denis Loeillet, Cirad, Unité Geco, Correspondant filière Banane et Plantain

David Pot, Cirad, UMR Agap, Correspondant filière Sorgho et Mil

 

 Cliquer sur l'image pour voir la conférence

 cotefrancois conf filiere

Commentaires

Serge Palu
1 mois ya
J'ai été recruté dans les années 1970 par l'IRCA , période à laquelle il y avait encore des plantations d'hévéas sous contrôle de sociétés françaises notamment des Terres Rouges aujourd'hui Bolloré et de Michelin. le travail des chercheurs de l'IRCA était d'apporter un soutien à ces sociétés de plantations françaises. Avec la creation du Cirad, l'IRCA s'est orienté plus vers la formation des partenaires, mais aussi de vendre son expertise comme à la Banque mondiale ce qui a été mon cas. Les centres de recherche en Asie et en Afrique n'ont plus vraiment besoin de l'expertise Cirad , le monde de l'hévéaculture étant maintenant sous contrôle de la diaspora chinoise, donc de la Chine. Les fonds publics donnés au Cirad sont en fait une aide indirecte à La Chine. Le Cirad et l'Europe ( projet EU-PEARLS) ont montré qu'on peut produire du caoutchouc naturel en Europe avec la culture du guayule. On a été les pionniers dans ce domaine en Europe, mais l'Espagne a pris le leadership. Heureusement que des ex chercheurs du Cirad (S.Palu et D. Pioch) participent à la start-up , Guatecs (I-lab en 2020). Le Cirad n'a pas saisi l'opportunité probablement sous la contrainte de Michelin qui comme on le sait ferme ses usines en France pour les construire en Asie. C'est un scandale de mauvaise utilisation de fonds publics français. Est-ce que dans 20 ans, il y aura encore des "seigneurs" sur les plantations.Sans main d'oeuvre, c'est la fin de l'hévéaculture, quid du changement climatique
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