Nous venons d’apprendre le décès de

Patrick Prudent, un ancien du « Coton »,
dont le décès est survenu le samedi 01 mars 2025 à l'âge de 69 ans.

Les funérailles seront célébrées à l'adresse suivante : Paroisse Sainte Claire et Saint François sur l'Arbresle Eglise Saint Barthelemy de Fleurieux sur l'Arbresle (69210)

le mercredi 12 mars 2025 à 15h00.

 

Hommage provisoire rédigé par les collègues du Cirad de Patrick Prudent

Originaire du Lyonnais très attaché à sa région, et agrotoulousain de formation initiale (T75), il choisit l’entomologie comme spécialité en 3e année à Versailles à l’ENSH (École nationale supérieure d’Horticulture). Cela se passa si bien que les gens de Versailles voulurent le garder avec eux, mais il avait le service national à faire, qu’il fit en coopération au Paraguay, en 1980, dans la division d’entomologie de l’IRCT (Institut de Recherche du Coton et des Textiles), accueilli au sein de l’IAN (Institut agronomique national) à Caacupé. Là aussi ça se passa assez bien, puisque l’IRCT le recruta et qu’il resta au Paraguay plus d’une douzaine d’années, longtemps aux côtés de son collègue entomologiste Bruno Michel, raison pour laquelle l’entomofaune du cotonnier au Paraguay est si bien connue. Sa monumentale thèse soutenue à l’université Paul Sabatier de Toulouse fait encore référence sur le foreur Eutinobothrus brasiliensis (the cotton root borer).

Après l’Amérique du Sud, ce fut l’Afrique en 1993, avec environ 5 années à Bébedjia au Tchad, haut lieu de la recherche cotonnière, dans des conditions d’isolement et politico-sécuritaires difficiles, puis à Cotonou au Bénin, une dizaine d’années dans d’excellentes conditions très riches de réalisations, et enfin en 2008 à Garoua, la capitale cotonnière du Cameroun , où tout se passait très bien jusqu’au moment où les conditions sécuritaires se dégradèrent aussi, au point que le Cirad y ordonna l’évacuation de ses chercheurs fin 2014. Ce fut alors, l’occasion, après Lyon, Toulouse et Versailles, de se replier sur Montpellier.

Pendant sa fin de carrière à Montpellier il a continué à faire progresser les connaissances sur la biodiversité des savanes cotonnières africaines (y compris en herpétologie !) et les arthropodes en particulier. Notamment avec une publication très agroécologiquement utile, la découverte d’une nouvelle espèce de mouche parasitoïde et le signalement au Cameroun de 6 autres espèces de ces mouches tachinidées. La taxonomie des scorpions, bons indicateurs de la qualité de l’environnement, lui doit aussi la découverte de 4 espèces fréquentant nuitamment les cotonniers, dont deux semblent s’être alliées pour lui rendre longtemps hommage : Buthus prudenti et Babycurus prudenti.

Très précis et ordonné aussi bien à l’écrit qu’à l’oral, son élocution professorale impressionnait ! Il consacra toute sa carrière au coton, et à faire progresser la connaissance de l’entomofaune des cotonniers et la biodiversité associée. Les partenaires du développement appréciaient ses prescriptions, toujours proportionnées et visant à minimiser les effets collatéraux négatifs pour l’environnement.

Comme chaque année nous organisons notre assemblée générale. Elle se déroulera le mardi 11 mars au restaurant les Coulondrines à St Gely du Fesc.

Vous trouverez les renseignements nécessaires en cliquant ici.

N'oubliez pas de vous inscrire ou de nous adresser votre pouvoir si vous ne pouvez pas vous joindre à nous.

Nous espérons que vous viendrez nombreux pour d'une part  faire valoir votre point de vue et d'autre part partager le repas de l'amitié.

L'Amicale des anciens du Cirad (Adac) a organisé une conférence-débat le jeudi 30 janvier 2025 au Cirad, présentée par

Paul Kleene Consultant indépendant, ancien ingénieur agro-socio-économiste du Cirad.

Développement agricole durable et productif dans la zone de savane ouest-africaine : perspective réaliste ou illusion ?

Pour voir la conférence cliquer sur sur l'image


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 Résumé

Se considérant comme un enfant des « trente glorieuses », Paul Kleene prend son itinéraire personnel comme référence de son exposé. A partir des unités expérimentales du Sine-Saloum au Sénégal, dont il était, par chance, le premier coordinateur, il nous situe dans le contexte de la vaste zone soudanienne qui est la sienne depuis plus de 50 ans, à travers les zones dites arachidières, cotonnières et rizicoles, vers les zones à plus forte densité démographique, jadis considérées comme « irrécupérables ».

Il montre à partir d’expériences récentes, en cours au Burkina Faso, au Mali et au Nord-Bénin, que c’est bien le contraire, à condition qu’on suive une approche intégrée. Leur développement durable et productif est une perspective réaliste, certes, mais une illusion, si l’on ne trouve pas des réponses adéquates aux problèmes fonciers, à la problématique des « communs », à l’aménagement du territoire, à l’appui aux producteurs hommes et femmes, au crédit agricole, à l’emploi hors-rural et au planning familial, pour ne citer que les conditions, considérés par lui, comme les plus importantes.

Paul Kleene vit et travaille toujours au Burkina Faso ce qui donne à son intervention une actualité particulière.

Nous vous informons du décès, jeudi 23 janvier 2025, à son domicile, de notre doyen René Tourte.

René Tourte est né le 1er juillet 1924 à Bourganeuf dans la Creuse, dans la ferme ancestrale de ses grands-parents maternels, auprès desquels il a passé toutes ses vacances d’enfant, d’adolescent et de jeune adulte. Il a, pendant de longues années, partagé la vie, les travaux de l’exploitation familiale et de celles de parents proches du village, et ainsi découvert une agriculture que l’on pensait attardée et qu’il qualifiait lui-même d’« agro-écologique hautement élaborée », à la mesure des ressources et moyens de l’époque.

Ses parents ayant opté pour des carrières parisiennes, il a effectué tout son cursus scolaire dans la capitale, l’achevant par l’Institut national agronomique en 1943-1945, puis l’École supérieure d’application d’agriculture tropicale (Esaat), en 1945-1946. Sa formation à l’agriculture a d’abord été pratique et écologique en Creuse, puis théorique et agronomique à l’Agro et à « Nogent », dualité qui lui a posé, en fin d’études, un cruel dilemme : reprendre la ferme de ses ancêtres ou exercer ces quelques savoirs et savoir-faire accumulés, en d’autres lieux supposés pouvoir en bénéficier.

En 1944-1945, la Seconde Guerre mondiale s’achève, le général de Gaulle lance sa grande idée d’une Union française fraternelle, dont les territoires pourront attendre beaucoup du grand frère, reconnaissant des sacrifices consentis dans les combats d’Afrique et d’Europe. L’élan gaullien est irrésistible et comme il l’avoue, « l’outre-mer mystérieux l’attire ». Il opte donc, après les deux années d’Agro, pour une troisième année d’application à l’Esaat. À sa sortie, seuls deux choix lui sont permis : celui de la Fédération d’affectation, AOF, AEF, ou Madagascar ; et, au sein des services de l’agriculture outre-mer, l’option entre le cadre de la « production » (vulgarisation) et celui des « laboratoires » (recherche). Il choisit l’AOF et, bien évidemment, la production, n’ayant aucune attirance pour « la blouse blanche » ainsi qu’il l’avoue.

Le départ pour l’Afrique est cependant différé, car subordonné à une relève pourtant urgente des très nombreux anciens bloqués outre-mer par cinq années de guerre. Les moyens d’acheminement sont encore essentiellement maritimes mais les navires disponibles sont en nombre très insuffisant et souvent bien fatigués. Il est, dans l’attente, affecté à l’automne 1946 au Jardin tropical de Nogent sous la direction de René Coste (futur DG de l’IFCC), où il rencontre avec curiosité les chercheurs de la Section technique d’agriculture tropicale (STAT), scientifiques confirmés, les premiers anciens de retour des tropiques. Il y consulte longuement la très riche bibliothèque aujourd’hui « historique ».

Enfin, en décembre 1947, c’est l’embarquement pour l’Afrique à Cherbourg sur le magnifique paquebot Pasteur, aménagé en transport de troupes pour accélérer la relève. Dakar est atteint en quatre jours et demi. C’est sur le pont même du Pasteur, que l’inspecteur général de l’agriculture de la fédération lui annonce enfin son affectation à la station expérimentale de l’arachide de Bambey au Sénégal, également siège du secteur soudanais de recherches agronomiques. À sa stupéfaction, étant donné qu’il avait opté pour la production…, le grand Robert Sagot lui répond par un argument irréfutable : « C’est le seul lieu où l’on peut accueillir un couple marié ». Ainsi naît une vocation !

1948-1960. Pendant un an, à Bambey, il assume les fonctions d’adjoint, puis d’intérimaire de Louis Sauger, responsable de la sélection arachide, mil, sorgho, manioc, ricin et toutes autres cultures étudiées par la station, qui deviendra rapidement son grand ami et, plus tard, un exceptionnel patron. A mi-1949, le départ d’un collègue lui permet de postuler avec succès au poste de chef du service des cultures de la station, en charge de la gestion du domaine (préparation des terrains, multiplication des semences, activités de routine, etc.), qui lui convient très bien compte-tenu de ses racines paysannes.

En 1950, une profonde réorganisation des services de la recherche agronomique outre-mer intervient : Bambey devient, sous la houlette de Robert Jeannin et François Bouffil, Centre de recherches agronomiques à vocation fédérale, composé de deux divisions. L’une de ces divisions, celle des « Laboratoires » (existants), est confiée à Serge Bouyer, agrologue, puis à Louis Sauger. L’autre division, nouvellement créée, profonde innovation pour les services de recherche de l’époque, est celle de l’agronomie, qui lui échoit au retour d’une mission de trois mois aux USA, et ainsi qu’il le dira, peut-être grâce à son « profil tourné vers l’application » !

C’est le début d’une décennie passionnante au cours de laquelle l’équipe agronomie s’étoffe : techniques agronomiques, mécanisation, association agriculture-élevage, économie rurale, pré-vulgarisation… Grâce à l’arrivée de jeunes agronomes enthousiastes, l’« agronomie » va ouvrir largement les portes du centre vers l’extérieur, tant vers l’amont des décideurs que vers l’aval des utilisateurs, et engager sa marche vers le monde paysan.

En 1960, c’est l’indépendance des États africains. Le CRA de Bambey devient le Centre national de la recherche agronomique du Sénégal. Il garde cependant sa carrure régionale, voire internationale, grâce à de nombreux échanges inter-États qui se poursuivent, et à sa gestion confiée à l’Irat. À la division d’agronomie une nouvelle équipe se met en place. Dès 1962, sa fusion avec la division des laboratoires débouche sur un ensemble remarquable de recherches pluridisciplinaires dont Louis Sauger, devenu directeur général du centre puis de l’Irat /Sénégal, lui confie la direction scientifique.

De 1960 à 1974, René Tourte, le « producteur » déguisé en chercheur va progressivement mettre en place les bases d’une recherche agronomique syncrétique, holistique associant intimement, dans ses objectifs et actions, les respectables disciplines classiques à celles plus proches et cognitives des conditions, problèmes, contraintes, attentes du monde rural. Apparaissent de nouveaux types d’approches de mieux en mieux formalisés : recherche-système, recherche-action, recherche-développement, partenariat producteur-développeur-chercheur, développement expérimental…, dont les Unités Expérimentales du Sine-Saloum, lancées en 1968, sont une première épreuve en vraie grandeur. Ce projet un peu fou, mené avec la participation de près de 4 000 habitants de plusieurs villages, sur plus de 12 000 hectares, est soutenu par les hautes autorités sénégalaises, par la direction générale de l’Irat, par la Mission d’Aide et de Coopération française de Dakar, mais beaucoup moins apprécié par de hauts pontifes effrayés par une possible disparition de la sacro-sainte barrière entre recherche et vulgarisation : « à chacun son métier… ».

Mais en 1974 place doit être faite aux jeunes, en particulier Africains, et ses presque trente années de séjour en Afrique s’achèvent ; il y retournera souvent en mission… et en pèlerinage ! Période extraordinaire qui lui permet de côtoyer de grands noms de l’agriculture tropicale : Roland Portères, Maurice Guillaume, Pierre Viguier, Maurice Rossin, Paul Mornet, Jean Pagot, René Catinot, Louis Malassis, Paul Pélissier … ; grâce au soutien inconditionnel de ses patrons et amis, Francis Bour, le ministre Habib Thiam, Guy Camus, Louis Sauger ; sous l’égide bienveillante de hautes personnalités politiques:Léopold Sédar Senghor, Abdou Diouf…

La dernière phase de sa carrière se déroule au Gerdat, puis au Cirad à Montpellier. Elle va s’étaler sur quinze années supplémentaires qui vont lui permettre de découvrir, ou de mieux connaître, une quarantaine de pays du monde tropical d’Afrique et d’Amérique latine :

  • 1974-1983, chef de la division d’agronomie et de la Division des Systèmes agraires des services centraux de l’Irat ; représentant de l’Irat au Centre de Montpellier du Groupement d’études et de recherches pour le développement de l’agronomie tropicale (Gerdat) ;
  • 1981-1984 : responsable scientifique du département agronomie et systèmes agraires du Cnearc ;
  • 1984-1986 : directeur fondateur du département des systèmes agraires du Cirad, Dsa à Montpellier ;
  • 1986-1990, conseiller (en retraite) des directeurs généraux du Cirad.

Une parenthèse doit cependant être ouverte dans cette période métropolitaine :

  • De 1980 à 1984, après accord entre les directions de l’Irat et de l’Esaat (transféré de Nogent à Montpellier), il anime, à « mi-temps » (c’est-à-dire la troisième moitié de ses activités !) la création et le montage de la filière « Productions végétales » du nouveau Cnearc (Centre national d’études en agronomie des régions chaudes) filière devenue dès la deuxième année « Agronomie et systèmes agraires ».

Cette dernière et très riche phase montpelliéraine de sa carrière lui permet, sous la houlette dynamique et amicale de Francis Bour, Hervé Bichat, Henri Carsalade, avec la complicité de René Billaz, de Jacques Lefort et de bien d’autres collègues futurs maîtres à penser, de proposer, faire connaître, accompagner ces nouvelles approches de recherche dans lesquelles le producteur, le paysan, leurs conseillers deviennent acteurs et décideurs majeurs, et de voir ces démarches reconnues et adoptées par de nombreux pays.

En 1990, il quitte officiellement la scène de l’agriculture tropicale, après quarante-cinq années passées à son service. Il s’attelle alors à une Histoire de la recherche agricole en Afrique tropicale francophone. Cet ouvrage monumental, réalisé à la demande (1996) de la FAO, nécessite avec l'appui de son épouse Christiane Tourte quelque 15 années de travail et demande moult recherches, rencontres, consultations dont la bibliographie d’environ 2 500 documents.

 

Publications et échanges :

  • En activité,
    • publication de nombreux articles dans les revues spécialisées (dont l’Agronomie tropicale) ;
    • communications aux conférences, congrès, nationaux et internationaux ;
    • rencontres de personnalités politiques, de scientifiques, de techniciens, etc., à l’occasion d’accueils sur les sites, de réunions et de missions dans les pays de séjour ou visités ;
    • échanges et dialogues sur le terrain avec les paysannats et organismes acteurs du développement rural des pays partenaires.
  • En retraite (écrits et entretiens),
    • histoires d’instituts de recherche constitutifs du Cirad : de l’IRAT (Institut de recherches agronomiques pour l’agriculture tropicale et les cultures vivrières) , du DSA (Département des systèmes agraires), du Ceemat (Centre d’études et d’expérimentation du machinisme agricole tropical) (contribution) ;
    • Histoire de la recherche agricole en Afrique tropicale francophone (contrat FAO), de près de 2800 pages en six volumes, terminée en 2011. Il est entièrement disponible et téléchargeable gratuitement sur le site Internet de la FAO (lien : https://www.fao.org/4/a0217f/a0217f00.htm).
    • Le volume I, sorte d’avant-propos, a été publié en une édition papier en 2005 (par la FAO). En 2019, une édition complète, en 4 volumes, est publiée par l’Harmattan.
    • mémoires et interviews, etc., dont « Interview de René Tourte» publiée dans la revue Archorales du Comité d’histoire Inra/Cirad, n° 17/ Agronomes du Cirad, 2016, 24 pages.

Distinctions honorifiques :

  • Chevalier de la Légion d’Honneur ;
  • Chevalier du Mérite national français ;
  • Officier du Mérite agricole ;
  • Commandeur de l’Ordre national du Sénégal ;
  • Médaille d’Or de l’Académie d’Agriculture (2021) ;
  • Médaille de Citoyen d’Honneur de la ville de Montpellier (2024).


https://www.midilibre.fr/2025/01/24/montpellier-une-grande-figure-de-la-recherche-agronomique-tropicale-rene-tourte-vient-de-mourir-12467488.php

 

Hommage de René Billaz

René Tourte en mission au Sertão brésilien

Vers la fin des années 80, j’ai eu le plaisir d’accompagner René dans la visite d’un centre brésilien de recherche agronomique situé dans la zone semi-aride, soit à la latitude de Fortaleza, un bon millier de kilomètres au nord de l’embouchure de l’Amazone. Ça y est, vous vous y retrouvez ?

Pour les agronomes sahéliens, la visite du monde rural du Sertão est très instructive : des sols très proches, une pluviométrie comparable, mais des exploitations très différentes, illustrées par le fait que les agriculteurs sahéliens ne clôturent jamais leurs parcelles, et que c’est l’inverse au Sertão : des piquets et des fils de fer barbelés partout.

Et nous voilà, les deux René, à observer les paysages, les cultures et les troupeaux, discuter avec les paysans, les techniciens et les chercheurs. Je lui servais de guide, car je connaissais la région depuis plusieurs années et baragouinais un portugais « basico ».

René s’est régalé : la chaleur de l’accueil, si caractéristique du Brésil, y était aussi beaucoup, auquel contribuait la « caïpirinha », un apéritif à base d’alcool de canne à sucre très efficace pour contribuer à la chaleur humaine, l’équivalent brésilien du « roncito » des Vénézuéliens et de leurs voisins. 

Cette mission nous a beaucoup rapprochés. À Bambey, le bizut que j’étais quand j’y suis arrivé, en 1955, n’avait pas de relations professionnelles avec toi : tu n’étais pas mon patron, et nos huit ans d’âge de différence n’aidaient pas à mieux se connaître.

Ce n’est qu’une vingtaine d’années après, que nos chemins se sont de nouveau croisés, à Montpellier, où se retrouvaient de nombreux chercheurs des onze « tribus gauloises » qui allaient en 1984 constituer le Cirad. Moi j’y étais au titre de l’Ifarc, créé par Jacques Alliot et Jacques Lefort pour la formation des chercheurs français et étrangers.

Retrouvailles chaleureuses, amicales, dont je garde un excellent souvenir. Au Cirad, dont tu dirigeais avec l’ami Jacques Lefort le département des systèmes agraires, tu as pu valoriser toute l’expérience accumulée depuis les « unités expérimentales du Sine-Saloum » une initiative majeure dans la mise en œuvre de notre rêve commun : faire sortir les chercheurs de leurs stations, créer une alternative au modèle classique : la recherche innove, et la vulgarisation transmet le savoir.

Et voilà que tu viens de nous quitter, après un siècle d’une existence plus que bien remplie, y compris au-delà de ta retraite avec la rédaction de ton ouvrage monumental sur l’histoire de la recherche agronomique tropicale.

Je n’ai pas de doute sur le fait que tu nous as quittés sereinement. Sois certain que tu laisses une foule d’héritiers professionnels.

Au revoir René. D’ici pas très longtemps, on partagera une « caïpirinha », assis sur le bord d’un nuage, bénéficiant du sourire enchanteur de Geneviève.  

René Billaz
Janvier 2025

A l'occasion du centenaire de René Tourte, l'Adac avec l'appui de l'A.I.D.A., du Cirad et d'Agropolis, puis la mairie de Montpellier lui ont rendu un hommage, respectivement le 25 septembre 2024 au Cirad et le 11 octobre 2024 à la mairie. Veuillez cliquer ici pour revoir ces témoignages.

L'Adac vient de produire les livrets correspondant à ces deux hommages :

Le livre d'or (cliquer sur le lien)

La remise de médaille (cliquer sur le lien)

que nous vous invitons à découvrir. 

djibrilsene1Djibril Sène est décédé le lundi 07 octobre 2024 à Dakar à l’âge de 91 ans.

Après une spécialisation à l’Office de la recherche scientifique et technique d’Outre-Mer (Orstom), en génétique et amélioration des plantes de 1959 à 1960, il a occupé les fonctions d’adjoint au chef de la section amélioration des cultures de diversification du CNRA de Bambey en 1960, puis chef de cette section un an après.

Le 25 juin, le Cirad a fêté l’anniversaire de ses 40 ans au Corum. 

Vous n’avez peut-être pas pu assister à l’événement en direct.

Nous vous offrons l’opportunité d'en suivre les activités en replay, après ce texte de présentation.

Quels mots sur le programme

Vous trouverez le programme de la journée en cliquant ici 

Vous pourrez découvrir tout d’abord en introduction, un court film résumant « l’histoire du Cirad au cours des derniers 40 ans ». Ce film a été suivi d’un discours de « cadrage » d’Élisabeth Claverie de Saint Martin, présidente-directrice générale. Le film et le discours rappellent à la fois les missions (« contribuer au développement des régions chaudes »), les évolutions (le passage en 100 ans d’une expérimentation agricole, puis à une assistance technique aux pays indépendants, et enfin à un partenariat de recherche pour le développement) et les défis auxquels devra faire face le Cirad de demain.

Questions environnementales, sécurité alimentaire, agroécologie, nouveaux métiers, recherche finalisée, excellence scientifique, coopération, partenariat, réseaux et coalition, actions aux différentes échelles (globale et diplomatie scientifique ; méso et le territoire ; locale et gouvernance), évaluation et culture de l’impact… sont quelques-uns des thèmes abordés.

Ce discours a été suivi d’une intervention de Pierre Defaut, secrétaire du Comité social et économique (CSE), qui, au nom de l’ensemble des organisations syndicales, a souligné les difficultés de financement que connait le Cirad avec la diminution de 9 %, en euros constants, depuis 2010, de la dotation du ministère de la Recherche. Pierre Defaut a dénoncé le cycle sans fin de la course au financement, toujours plus prégnante, mais en fait peu productive à long terme, la diminution des salaires, la dégradation des conditions de travail et la faible attractivité du Cirad. Une phrase résume dramatiquement la teneur du message « Inquiets, les personnels ne sont pas sûrs de pouvoir fêter les cinquante ans du Cirad ».  

Toujours dans l’introduction, les représentants des tutelles ont souligné l’importance du Cirad (Benoît Bonaimé, directeur général de l’enseignement et de la recherche au ministère de l’Agriculture et de la Souveraineté alimentaire, en présentiel ; Clélia Chevrier Kolacko, directrice adjointe des affaires globales à la Direction générale de la mondialisation, de la culture, de l’enseignement et du développement international au ministère de l’Europe et des Affaires étrangères et Sylvie Retailleau, ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, par messages vidéo). 

La journée a ensuite été organisée principalement en tables rondes, autour de trois séquences.  

  • Les filières d’hier à aujourd’hui
  • L’impact de la recherche pour le développement aux croisements agriculture-environnement-santé :
    • 1ère partie : Quels impacts de la recherche, et à quelles conditions la recherche a-t-elle de l’impact ?
    • 2e partie : Pourquoi et comment développer une culture de l’impact dans les institutions de recherche ?

          Jo Puri, vice-présidente adjointe responsable du département de la stratégie et des savoirs du Fonds international pour le développement agricole (Fida) a fait un exposé sur le thème de l’évaluation de l’impact.

  • Coopération multiacteurs autour des enjeux à l’interface Santé/Environnement :
    • 1ère partie : accompagner des dispositifs territoriaux d’expérimentation ouverte avec les acteurs des territoires : la démarche collaborative des Living Lab ,
    • 2e partie : nécessité de rapprochement science/décision/citoyens à l’échelle des territoires.

À noter des intermèdes de musique du groupe « Studio Shap Shap » du Niger. 

En conclusion, Claire Gatecel, de la région Occitanie et Michaël Delafosse, maire de Montpellier et président de Montpellier Méditerranée Métropole ont pris la parole.

Des commentaires du consei d'administration de l’Adac

Pour accompagner le visionnage, le CA souhaite vous faire part de ses remarques pour engager un débat.

Le bureau salue le choix de privilégier le partenariat. L’ensemble des tables rondes comptait avec la participation de nombreux partenaires. Des témoignages par vidéos ont été aussi diffusés. Un autre élément positif est l’accent mis sur le caractère finalisé de la recherche.

Mais les présentations ont été essentiellement d’ordre conceptuel, en utilisant trop souvent un jargon jamais explicité. Le vécu, les expériences concrètes ont manqué.

  • Ainsi la séquence « Les filières d’hier à aujourd’hui » n’a pas présenté les évolutions qui avaient été au cœur de la conférence de fin d’avril 2024, donnée par les correspondants filières du Cirad.
  • La séquence impress a été centrée sur la méthode, mais sans illustrer son intérêt et sa performance avec des évaluations concrètes de projet pour montrer l’intérêt du travail.
  • L’exposé de la vice-présidente du Fida était peu construit, avec des considérations intéressantes en soi, mais dont la logique d’ensemble était difficile à appréhender. Le ressenti est identique à l’écoute en anglais ou dans la traduction, en français.
  • La séquence « Coopération multiacteurs autour des enjeux à l’interface Santé/Environnement » a beaucoup parlé de Living Lab ou de nouvelles formes de coopération sans expliquer ce que les termes signifient concrètement. À noter aussi la mise en avant de la nécessité de plus d’échanges entre citoyens et chercheurs à travers des structures de concertation, notamment à Montpellier.

En fait, les interventions n’ont pas réussi à se mettre au niveau d’un public, éclairé, intéressé, mais de non-spécialistes. On peut regretter, peut-être, aussi, trop de discours politiquement corrects faits d’interactions, de coopération, de partage…

Ces éléments ont conduit à donner un événement, peut-être trop professionnel, dans une posture « bien faire les choses sans prendre de risques », mais manquant de vision, d’enthousiasme, d’énergie, en un mot de vie.

De manière plus fondamentale, l’événement n’a pas permis de comprendre les évolutions qu’a connues le Cirad, en s’adaptant à un monde en profond changement. Les derniers quarante ans ont été ceux de la révolution numérique (les premiers ordinateurs portables datent du début des années 80), ceux de la mondialisation et de la montée en puissance économique des pays émergents, entre autres, de la Chine et de l’Inde (en particulier dans le domaine de la recherche avec une multiplication du nombre des chercheurs), ceux de l’urbanisation (avec l’enjeu de la sécurité alimentaire) et ceux de l’émergence des questions environnementales (crise des ressources et crise sanitaire). Le Cirad a accompagné ces évolutions en se réformant et en modifiant, entre autres :

  • ses thématiques de recherche (agroécologie avec la remise en cause d’un modèle d’agriculture intensive et productiviste, sûreté alimentaire, santé globale…),
  • ses pratiques (recherche participative – culture de l’impact – diplomatie scientifique),
  • les profils de ses chercheurs (aujourd’hui 45 métiers),
  • les outils de gestion et de management,
  • l’accès à l’information scientifique et technique (construction du Cidarc, la bibliothèque centrale ; mise en place de la base de données Agritrop, du portail du libre accès http://partage-connaissances.cirad.fr, de Numba la bibliothèque numérique du Cirad en agronomie tropicale), de l’accès aux collections historiques de la bibliothèque de Nogent ; le partenariat avec les centres de documentation et bibliothèques de la région),
  • les formes de partenariat (dispositifs en partenariat associant les Universités – coalitions – réseaux – Agropolis…).

Ces évolutions n’ont été ni contées, ni documentées, ni expliquées. Pourtant elles avaient été évoquées par la PDG. Peu a été dit sur la capacité humaine et scientifique du personnel du Cirad à inventer et à mettre en œuvre ces évolutions pour s’adapter aux changements. L’illustration concrète aurait mobilisé l’attention du public et aurait, probablement, renforcé la confiance dans le Cirad pour faire face aux changements en cours et à venir. Et évidemment on peut regretter que ceux qui ont été des acteurs de ces évolutions, les anciens du Cirad, n’aient pu témoigner. Et on peut aussi regretter qu’un hommage, même discret, n’ait pas célébré les dirigeants qui ont pensé et organisé ces évolutions.

N’hésitez pas à nous faire part de vos commentaires.

Le bureau de l’Adac 

 

Avis de collègues

Jacques Lefort

 

Pour voir l’après-midi en replay

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 Quelques photos

 40 ans du cirad2  40anscirad (2)  40anscirad (1)  40anscirad (4)  
 40anscirad (5)  40anscirad (3)      

 

Pour un retour sur les 30 ans du Cirad, cliquer ici.

 

 

 

dimanche1Nous venons d'apprendre la disparition de Philippe Dimanche, ancien de l'IRHO, décédé le 26 juin 2024, à l’âge de 83 ans, à l'Ehpad Maisonnée Lavalette à Montpellier. Ses cendres reposent au Jardin du souvenir de Grammont (Montpellier).

L'Adac a organisé une sortie le 15 mai 2024 au Canal du midi et à l'Abbaye Sainte-Marie de Foncaude.

Robert Oliver, un des participants et membre de l'Adac, nous en a fait un compte rendu sous la forme d'un diaporama que nous vous invitons à découvrir en cliquant sur l'image ci-dessous.

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Le 30 avril 2024, René Billaz a tenu une conférence à l'Espace Martin Luther King de Montpellier. Elle avait pour titre Quel horizon pour les pays francophones du Sahel ? et elle portait plus particulièrement sur les six pays sahéliens francophones au sud du Sahara. Une assistance nombreuse a suivi avec intérêt la présentation du conférencier qui expliqua comment le début de sa carrière au Sénégal l'a convaincu de l'intérêt de la recherche pour le développement des agriculteurs de l'Afrique soudano-sahélienne. Ceux-ci doivent faire face à de nombreux défis : d'abord climatique et démographique, ce dernier induisant une surexploitation de l'espace rural ne permettant plus la régénération traditionnelle de la fertilité des sols par la jachère. Il y a aussi le désengagement des Etats en matière d'encadrement agricole. Un autre défi dont René Billaz nous a fait prendre conscience est celui de l’illettrisme qui progresse notamment dans les campagnes en liaison avec l'insécurité qui gagne les pays sahéliens. Des solutions pour le développement agricole existent à la portée du petit paysannat dont des exemples nous furent donnés par René Billaz, et qui sont détaillées dans son ouvrage Les paysans sahéliens face à leur avenir, comme la petite mécanisation asine, les cordons pierreux antiérosifs, le compost enrichi au phosphate naturel, la technique du Zaï, le développement du maraichage et de l'aviculture... 
Les discussions qui ont suivi l'exposé ont souvent concerné la situation politique actuelle des pays sahéliens qui ne porte pas à l'optimisme et qui n'aide pas au développement. il a été aussi question de l'analphabétisme et des antagonismes entre agriculteurs et éleveurs qui s'aggravent et dont un intervenant africain nous a dit craindre qu'elle ne cause de profondes fractures sociétales.

Cette conférence de 2024 et celle de 2017 peuvent être suivies avec le lien :
 https://www.agroecologiesahel.org/Pages/conferences.html

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 Le 26 avril 2024, l'Amicale des anciens du Cirad (Adac) a organisé une conférence

Renouvellement de la stratégie des recherches filières au Cirad

présentée par :

François-Xavier Côte, Cirad, ex Délégué aux filières tropicales

Alexia Prades, Cirad, DGDRS, Déléguée aux filières tropicales

Denis Loeillet, Cirad, Unité Geco, Correspondant filière Banane et Plantain

David Pot, Cirad, UMR Agap, Correspondant filière Sorgho et Mil

 

 Cliquer sur l'image pour voir la conférence

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Résultat d’un long processus deltaïque, qui ne cesse d’évoluer, la façade littorale de la baie d’Aigues-Mortes a été constamment remaniée par l’homme : nivellement sur de grandes surfaces pour la viticulture, le maraîchage ou la saliculture, creusement de canaux pour la navigation, le drainage et l’irrigation, contrôle du niveau des nappes d’eau par l’action de martelières tirant parti des bascules de vents.

Notre collègue de l’Adac, Gérard Haddad, ancien agronome de l’Irat, a œuvré au Sénégal dans les années 60 avec René Tourte pour qui il a gardé une grande considération (confer son article sur l’ouvrage de René Tourte Histoire de la recherche agricole en Afrique tropicale francophone. Aujourd’hui, c’est un médecin psychiatre et psychanalyste renommé. Il est aussi connu pour ses nombreux ouvrages dont l’un a été l’objet d’une recension dans le site de l’Adac. Sa conférence à la librairie Sauramps de Montpellier signalée sur le site de l'Adac est à ce jour (au 14-11-24) à 14000 vues ! (le deuxième score d'audience du site !). 

Il a soutenu une thèse le 29 février 2024 à la sorbonne Panthéon. Elle a pour titre : D’Œdipe à Caïn, de la microstructure aux faits sociaux — Retour sur l’origine de la violence. Elle fait allusion, entre autres, aux conflits entre les Israéliens et les Palestiniens pour lesquels il continue à œuvrer inlassablement au rapprochement.

Haddad1970 Photo 4

ange expo2024bange expo2024bNotre collègue et ami Alain Angé nous a invité le soir du 2 février 2023 au  vernissage de sa dernière exposition de dessins à la médiathèque de Prades (expo ouverte jusqu'à la fin du mois de février 2024)Sous le titre Sur mes sentiers,  il nous a présenté de récentes images de nature que ses nombreux  voyages et séjours à l'étranger lui ont inspirées au cours de son aventureuse vie professionnelle. La technique à laquelle Alain Angé  a recours pour créer ses œuvres est très ancienne. Elle fait appel aux traits à la plume avec des encres noires ou des encres de couleur. Elle demande beaucoup de temps mais, avec Alain Angé, elle aboutit à des dessins d'une impressionnante précision, riches en détails qui accrochent le regard.

Le Dr Kalifa Traoré, membre de l’Adac, vient de nous informer de sa nommination au poste de Directeur général de l’IER (Institut d’économie rurale) lors du dernier conseil des ministres du gouvernement du Mali, tenu le mercredi 3 janvier 2024.

L’Adac félicite le Dr Kalifa Traoré pour cette nomination à la tête de l’IER et aussi pour sa persévérance dans sa volonté d'orienter et de valoriser ses recherches au bénéfice des paysans. A ce titre, il nous informe qu’il a rédigé en collaboration avec l'IWMI (International Water Management Institute) un manuel simple à l’intention des agriculteurs qu’il a traduit en français et en bambara. Ledit manuel qui porte sur l’aménagement en courbes de niveau et la petite irrigation, a été traduit en bambara par la DNAFLA (Direction nationale de l’alphabétisation fonctionnelle et de la linguistique appliquée) qui est le spécialiste national en la matière. 

Notre coopération scientifique entre l’IER et le Cirad, et plus précisément celle du tandem Jacques Gigou — Kalifa Traoré, fut une réussite concrétisée par la thèse de ce dernier, encadrée par Jacques Gigou, une fierté pour l’équipe d’accueil du Cirad, dont l’aboutissement en est ce manuel destiné aux paysans. 

Notre collègue de l'IRD et adhérent de l'Adac, Christian Feller, membre titulaire de l'Académie d'agriculture de France, vient d'écrire pour cette dernière une recension de l'ouvrage de René Tourte : Histoire de la recherche agricole en Afrique tropicale francophone et de son agriculture de la Préhistoire aux temps modernes, L’Harmattan, 2019. Vous pouvez avoir accès à cette recension en cliquant sur Ici.

Je suis né Creusois en 1924 dans la modeste ferme ancestrale de mes grands parents maternels, auprès desquels j’ai ensuite pratiquement passé toutes mes vacances d’enfant, d’adolescent, de jeune adulte. Et j’ai pu ainsi, pendant de longues années, partager la vie, les travaux de l’exploitation familiale et de celles de parents très proches du village, découvrir une agriculture que l’on pensait attardée et que j’ose aujourd’hui qualifier d’agro-écologique hautement élaborée, à la mesure bien sûr des ressources et moyens de l’époque.

Profitant d’une mission à Montpellier en octobre 2023, j’ai rendu visite au Doyen René Tourte, un monument de la recherche agricole africaine, un missionnaire qui a servi avec dévouement et compétence au CNRA/Isra de Bambey. Mes collègues Bernard Hubert et Patrick Caron étaient de cette belle partie.
Cet homme, à l’âge de 99 ans, a gratifié notre humanité d’une œuvre de valeur immense composée de 6 tomes, soit plus de 1300 pages où transparaissent une intelligence, une connaissance du terrain, une interdisciplinarité remarquable et une rage de comprendre et de partager.
Lors de la cérémonie de présentation de son œuvre tenue à l’Académie d’Agriculture de France en 2021, il m’avait fait honneur de me désigner comme panelliste..
Que cette encyclopédie vivante reste le plus longtemps avec nous.

Dr Papa Abdoulaye Seck  

Cliquer sur l'image pour l'agrandir

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Une journée instructive « au charbon » dans le sud des Cévennes

Notre sortie du 26 septembre était dédiée à l’énergie fossile avec au programme, le matin, la visite d’une mine de charbon, et l’après-midi, un voyage dans le train à vapeur des Cévennes. A cette fin, nous étions 23, au parking de la Maison de la détection, à monter en car à destination de la Grand’Combe, près d’Alès, située au sud des Cévennes.

En 2001, la revue La Rencontre n° 55 du Musée Fabre publait un excellent article de notre ami et regretté collègue Jean-Joseph Lacoeuilhe, que nous vous invitons à découvrir, en cliquant sur l'image ci-dessous.

        Ouvrir fichier pdf                   Comme un livre qu'on feuillette

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