Joseph-Marie Bové, né le 5 mai 1929 au Luxembourg, est décédé à l’âge de 87 ans le 2 juin 2016. Depuis 1959, le Professeur Bové s'était consacré à l’étude des maladies de dégénérescence des agrumes transmissibles par la greffe et par insectes vecteurs. Mondialement connu, il était apprécié pour sa grande rigueur scientifique et ses talents de pédagogue. Avec son épouse Colette Bovédisparue il y a un an et qui l’a fidèlement appuyé dans ses recherches, il a profondément marqué le développement des connaissances. Recruté par l’IFAC, puis ayant poursuivi sa carrière d’enseignant chercheur à l’INRA et à l’Université Victor Ségalen de Bordeaux il a publié de nombreux articles qui font autorité. Sa disparition laisse un grand vide dans le monde de la recherche agronomique méditerranéenne et tropicale.
Vers 1992, j'avais fait mon DEA de ''Biologie Santé'' à l'INRA, avec Josy Bové (le père) un professeur passionnant de l'Université de Bordeaux II, qui était absolument passionné anpar les possiblités de sauver des plantations entières grâce à ses propres manipulations transgéniques. Cet homme passionnant a fait de grandes choses, et il est amusant de voir que son fils, José Bové, s'est élevé contre le risque des OGM. Cela dit, 35 ans plus tard, je pense que c'est le fils qui a raison, ces plantes OGM interdites en France et autorisé dans d'autres continents, se répandent dans l'environnemment des ports et les grands groupes comme Bayer sont capables de créer des graines non pérennes, pour obliger les paysans à en racheter tous les ans.
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