Editorial

Nous venons de vivre une longue période de confinement marquée par de nombreux décès de collègues que nous avons connus en activité. Leur départ s’est fait sans cérémonie et nous en avons été doublement peinés. Nous avons une pensée pour eux et leurs familles. Grâce au site de l’Adac, nous avons veillé à vous informer de ces tristes évènements et nous nous sommes efforcés d’entretenir les liens confraternels tissés au cours de notre vie professionnelle. Aujourd’hui, les contraintes sont assouplies mais les incertitudes sur les difficultés à venir ne sont pas levées. S’il convient de rester vigilants, il faut aussi participer au retour d’une vie sociale normalisée. Ainsi le bureau de l’Adac reprend ses réunions. Nous allons rediscuter du projet de Journée des anciens qu’il a fallu remettre et que nous envisageons d’organiser dorénavant en novembre de cette année. Il y a également la question de l’assemblée générale. Tout ceci se discutera avec la direction du Cirad et, ensemble, nous chercherons à tirer parti de l’expérience inédite que nous venons de vivre. Enfin, il nous faut aussi considérer nos animations de groupe comme les sorties ou les conférences, même si les modalités de leur conduite sont encore imprécises. L’important est d’avoir confiance en l’avenir et de réactiver nos activités avec votre soutien. Pour ceux qui ne l’ont pas encore fait, pensez à renouveler votre adhésion pour 2020. Dans la reprise de nos activités, nous serons soucieux de la santé de chacun et, pour le présent, nous vous encourageons à vous préserver du virus.

Le président

Jacques Chantereau

Editorial

Nous avons tenu en 2019 la centième réunion de bureau de l’Adac. Nous pouvons penser que l’amicale se porte bien et être optimistes pour l’avenir. A bien y regarder, nous avons quelques inquiétudes. Le bureau se renouvelle peu et ne bénéficie pas de l’arrivée de « jeunes bénévoles ». Les plus récemment entrés dans le conseil d’administration ont pris leur retraite il y a une dizaine d’années. Durant tout ce temps, le Cirad a évolué. Dans notre configuration actuelle, nous ne sommes pas sûrs de bien intégrer les changements intervenus pour entretenir l’esprit de l’entreprise et avoir des contacts constructifs avec les actifs du centre et ceux du Sud. Par ailleurs, plusieurs des membres actuels du bureau souhaitent se retirer au terme de nombreuses années de bénévolat. Aussi, pour sécuriser les activités futures de l’Adac, le bureau a besoin d’apport de nouveaux collègues retraités aux parcours variés venant nous revitaliser. Avec l’année 2020 qui commence, formulons le vœu d’y parvenir. Nous nous appuierons pour cela sur une nouvelle Journée des anciens, organisée conjointement par l’Adac et le Cirad, qui se tiendra le 2 avril 2020 à Lavalette. Vous allez bientôt en recevoir l’invitation avec des précisions sur son déroulement. Cette manifestation ouverte à tous les anciens de l’établissement veut, en priorité, contribuer à entretenir les liens d’amitié entre nous tous. Aussi, nous comptons vous voir nombreux à participer à l’évènement. Nous comptons également arriver à susciter quelques vocations d’engagement au bureau de l’Adac.

Le président

Jacques Chantereau

Editorial

Les récentes dispositions informatiques du Cirad vis-à-vis des retraités ont des répercussions notables sur l’Adac. Tout d’abord, nous avons quelques pertes d’adhérents, faute de pouvoir continuer à leur assurer l’accès à l’intranet du Cirad. Ensuite, la brutalité des fermetures d’adresses mail est incomprise par certains collègues partant à la retraite. La mesure ne les met pas dans de bonnes dispositions pour garder des liens avec notre ex-employeur au travers de notre amicale. Le bureau de l’Adac s’efforce de pallier, dans la mesure du possible, les conséquences négatives des dispositions prises. Nous avons eu des discussions avec la direction au terme desquelles un avenant à la convention Cirad-Adac a été signé le 13 mai 2019. Il assure à six membres du bureau un accès à l’intranet du Cirad. A défaut d’avoir pu obtenir des ouvertures plus nombreuses, nous avons la responsabilité d’utiliser les nôtres au bénéfice des adhérents de l’amicale. En conséquence, Nicole Pons, notre chargée de communication, entreprend d’étoffer la rubrique Quoi de neuf au Cirad ? dans notre lettre périodique. Vous le vérifierez dans celle que nous vous adressons aujourd’hui avec une synthèse approfondie de la vie récente du Cirad. Par ailleurs, nous sommes en relation avec la nouvelle déléguée à la communication, Mme Marie-Laurence Pouxviel, pour mieux établir les différents supports d’information du Cirad susceptibles d’être communiqués électroniquement aux adhérents de l’amicale. Nous vous tiendrons informés des résultats de nos contacts. Par ces actions, nous voulons contribuer à maintenir les attaches personnelles et culturelles avec ce qui a été notre cadre professionnel singularisé par ses valeurs d’ouverture, de partage et de découverte.

Le président
Jacques Chantereau

Editorial

Ces dernières semaines, les récentes dispositions informatiques de la direction du Cirad à destination de ses retraités ont suscité de la part des adhérents de l’Adac beaucoup de réactions d’incompréhension. Un de nos plus respectés anciens, René Tourte, a su traduire dans une note ouverte, en des termes pertinents et sensibles, le sentiment de mise à l’écart que les fermetures d’accès à la messagerie et à l’intranet du Cirad induisaient. 

Le bureau de l’Adac en a discuté avec la direction. Nous lui avons donné à comprendre les conséquences des mesures prises vis-à-vis des retraités et cherché avec elle des aménagements pour en limiter les aspects les plus négatifs. Les résultats de nos discussions sont, pour l’instant, limités.

Les dispositions dont il est question ici, sont, à un niveau modeste, à l’image de ce qui se passe dans notre pays : acteurs régaliens ou institutionnels restreignent leur mission de service collectif sous des prétextes variés (économie d’échelle, sécurité, défense de l’environnement, règlementation européenne…). Ils s’en remettent aux initiatives individuelles ou associatives pour maintenir les liens sociaux et pallier les conséquences de mesures technocratiques prises sans concertation. On voit maintenant au niveau national le coût de ce type de désengagement. Pour notre part, nous nous efforcerons d’être plus informatifs de la vie du Cirad pour répondre à l’attente des adhérents de l’Adac attachés affectivement et, souvent encore, professionnellement à l’institution et à ses agents. La lettre d’aujourd’hui témoigne de ce souci. Notre site devra également y contribuer avec la prise en compte de suggestions faites au cours de notre dernière assemblée générale du 5 février 2018 dont il sera bientôt donné un compte rendu.

Le président

Jacques Chantereau