Ce poème est un témoignage de reconnaissance à Roger Bertrand écrit par l'une de ses amies poète.

  IL A LAISSE SON CŒUR…

Il a laissé son cœur dans le cœur de l’Afrique,
Ce sont ses propres mots ; pour d’intimes raisons.
Il conserve en mémoire un vécu qu’il explique,
Le voilà survolant de lointains horizons. 

Je l’ai vu à sa naissance ; il était tout petit. À peine un filet d’eau dont j’aurais pu doubler le volume en vidant ma gourde.
Sans un bruit l’eau sourdait, tranquille, entre trois brins d’herbes sous l’œil amusé d’une libellule bleue et d’un scarabée joueur.
C’était dans le pays où Stanley rencontra le docteur Livingstone, sur les bords du lac Tanganyika.

J'ai écrit ce poème pour un concours de poésie très coté dont le thème imposé était la terre et l’univers. Ces concours sont anonymes pour le jury. Après ma conférence sur le climat, ce poème témoigne que si je suis, comme on dit, climato-sceptique, je n’en n’ai pas moins un grand respect des choses de la nature et ne suis pas indifférent aux dégradations de notre milieu naturel.

Roger Bertrand 30/11/2016

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