Archeologie du sionismeComment comprendre la genèse du sionisme et ses conséquences jusqu'à aujourd'hui ? Né au xixe siècle en pleine émergence des États-nations et du fait colonial, au sein d'un judaïsme très divisé en de multiples courants, celui-ci se donne pour projet de créer un État sur un territoire sans peuple (en Ouganda, en Argentine, puis en Palestine) pour permettre une « régénération » du peuple juif en rejetant souvent tout un pan de ses traditions. Au contraire de Théodore Herzl, d'autres acteurs auront une vision nuancée, comme Léon Pinsker ou Éliezer Ben-Yéhouda, qui permettront la renaissance de l'hébreu. Ils promeuvent un sionisme s'inspirant de la parole prophétique de Zacharie : « Ce n'est pas par la violence que je triomphe, dit l'Éternel, mais par l'esprit ». Il y a un siècle, les inventeurs du sionisme ou « patriotisme juif » promettaient la solution de la question juive par la création d'un État ou d'un foyer refuge.

Passionnée d'histoire ancienne et de culture traditionnelle, Josette Enjame-Brunazzi écrit des romans historiques et des romans à couleurs locale. Sur les Egyptiens avec L'Appel, sur l'Empire romain avec Le glaive de Rome, sur les Indiens d'Amérique du Nord avec Apaches et Sapa inca, sur la communauté des gens du voyage avec Gardian mon amour. 

Nous présentons ici son troisième livre sur les Indiens d'Amérique du Nord. Avec talent et émotion, elle y retrace l’agonie des Apaches de la tribu des Chiricahuas au milieu du XIXe siècle.

Résumé du livre

Alors que la maladie d'Alzheimer de sa femme Antonietta progresse, Gérard Haddad prend la plume pour écrire à celle qui ne parle déjà plus. Ces lettres retracent la lente progression de la maladie : d'abord le déni, puis la lutte, les traitements et l'espoir de revivre « comme avant », puis les rechutes et l'entrée à l'Ehpad, peu avant l'épidémie de Covid et l'absolue solitude qu'elle impose pendant plusieurs longs mois.