Ce poème est un témoignage de reconnaissance à Roger Bertrand écrit par l'une de ses amies poète.
IL A LAISSE SON CŒUR…
Il a laissé son cœur dans le cœur de l’Afrique,
Ce sont ses propres mots ; pour d’intimes raisons.
Il conserve en mémoire un vécu qu’il explique,
Le voilà survolant de lointains horizons.
Ce sont ses propres mots ; pour d’intimes raisons.
Il conserve en mémoire un vécu qu’il explique,
Le voilà survolant de lointains horizons.
Il a laissé son cœur quelque part en Afrique,
Et nous entraîne tous dans ses nombreux parcours ;
Raconte-nous encor, la voix mélancolique,
La vente de l’esclave à la peau de velours.
Raconte-nous encor, la voix mélancolique,
La vente de l’esclave à la peau de velours.
C’était à Tombouctou cette ville mythique,
Le marchand proposait contre un menu fretin,
L’achat de cette belle au devenir tragique ;
Il ne saura jamais le poids de son destin.
Le marchand proposait contre un menu fretin,
L’achat de cette belle au devenir tragique ;
Il ne saura jamais le poids de son destin.
Il a laissé son cœur d’humble scientifique,
L’empreinte de ses mains, les fruits de son passé,
Il en parle toujours de façon poétique,
L’attachement est tel qu’il comble le fossé.
L’empreinte de ses mains, les fruits de son passé,
Il en parle toujours de façon poétique,
L’attachement est tel qu’il comble le fossé.
Mais depuis son départ l’Afrique est nostalgique,
Elle pleure le maître et surtout le chercheur,
L’homme qui chérissait ce pays magnifique,
Gardant au fond de lui l’immortelle fraicheur.
Elle pleure le maître et surtout le chercheur,
L’homme qui chérissait ce pays magnifique,
Gardant au fond de lui l’immortelle fraicheur.
Son cœur veut repartir, ce n’est point utopique,
Cette terre l’attend, Dieu seul décidera.
Tel un aigle royal d’un vol emblématique,
Dans son dernier sommeil son vœu s’exaucera.
Cette terre l’attend, Dieu seul décidera.
Tel un aigle royal d’un vol emblématique,
Dans son dernier sommeil son vœu s’exaucera.
Sylvaine Gabin, décembre 2016
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