landaisetienneEtienne Landais*, ancien collègue de l'IEMVT, ancien directeur général de Montpellier SupAgro, nous fait le plaisir de nous informer de ses oeuvres (ouvrages et écrits extra scientifiques, dessins et peintures), toutes superbement rassemblées dans un blog dont voici le lien d'accès :

etiennelandais.wordpress.com

Ce blog a une indéniable valeur patrimoniale et humaine en faisant valoir des témoignages et des hommages concernant de nombreux collègues ayant œuvré au Sud. En cela, il est en phase avec une des missions de l'Adac : celle, mémorielle et historique, que nous poursuivons avec notre site par le recueil de biographies, textes, photos, films, mais aussi de productions artistiques (comme les dessins et tableaux). On y voit aussi tout l'intérêt qu'il porte aux arts premiers.

 

*Etienne Landais est né en 1949. Docteur vétérinaire, docteur ès Sciences, il commence sa carrière en qualité de chercheur sur les systèmes d'élevage en Afrique de l'Ouest (Tchad, Côte d'Ivoire, Sénégal) pour le compte de l'Institut d'élevage et de médecine vétérinaire des pays tropicaux (IEMVT-Cirad, 1975-1986). Il est ensuite recruté par l'Institut national de la recherche agronomique (Inra, France) où il continue à travailler sur les systèmes d'élevage en tant que chargé de recherche, puis directeur de recherche jusqu'en 1996. De 1997 à 2000, il est chargé de mission auprès du président et du directeur général de l'Inra. En 2001, il est nommé directeur de l'Ecole nationale supérieure agronomique de Montpellier qui devient, en 2006, Montpellier SupAgro, Centre international d'études supérieures en sciences agronomiques, dont il sera le directeur général jusqu'à son départ en retraite, en 2013.


Un récit de Jacques Chantereau

Le 15 octobre 1987, Le président Thomas Sankara, dirigeant révolutionnaire du Burkina Faso, était abattu dans le périmètre du Conseil de l’Entente. Nous étions aux premières loges car notre maison se situait à environ 200 m du lieu de l’attentat. A proximité, se trouvait également la maison de Robert Nicou, le directeur de l’agence régionale du Cirad où je travaillais. Tous deux, nous habitions dans la zone de sécurité de la présidence car Thomas Sankara s’était établi dans notre voisinage, au Conseil de l’Entente. La radio-télévision nationale nous avoisinait. Cela présentait des inconvénients. Pour rentrer chez nous, nous devions nous présenter à des postes de garde. En revanche, les pannes d’électricité étaient rares et rapidement résolues. De plus, nous n’avions pas à craindre les voleurs. Les bureaux du Cirad était, eux, situés à environ 2 km de nos habitations.

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Un récit de Jacques Chantereau

Depuis quelques mois, mon épouse Dominique et moi sommes au centre agronomique de Bambey à environ 110 km à l’est de Dakar. Dominique enseigne le français à de grands élèves de l’Ecole Normale voisine. Moi, je m’occupe de sélection de sorgho à la station de recherches. Jusqu’alors nous avons peu voyagé dans la région aussi le désir nous prend de profiter des vacances de fin d’année pour découvrir le fameux Pays dogon, dont nous sommes curieux, et qui n’est pas si loin. Nous sommes d’autant plus incités à le faire que des collègues de l’Irat (les Pocthier, les Charreau) vont entreprendre d’en faire la visite à la même période. 

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Dans son rôle de sauvegarde de la mémoire, l'Adac vous invite à regarder un film sur la vie à Bangui dans les années 50. Ce film a été tourné par un cinématographe de métier et ami des parents de Jacques Chantereau, d'où sa parution sur notre site. L'origine et le contexte de ce film sont présentés en générique de début. A regarder avec objectivité.  

Cliquer sur l'image pour voir le film (après enregistrement sur le site)

bangui