Notre collègue Christian Cloé, est décédé le 6 janvier 2025, à l’âge de 87 ans. Technicien d’élevage, il a principalement travaillé en Afrique (République Centre Africaine, Sénégal, Côte d’Ivoire, Burkina Faso) mais aussi en Guyane et en Nouvelle-Calédonie.

En particulier Christian Cloé a travaillé au Centre de Recherches Zootechniques (CRZ) de Minankro-Bouaké, en Côte d’Ivoire, de 1976 à 1979.

Au CRZ, Christian Cloé, technicien d’élevage, avait un poste de gestion des troupeaux et de suivi des expérimentations zootechniques qu’il tenait avec sérieux et compétence.

Au Burkina, il a été affecté au Cirdes (Crta, à l’époque). Il travaillait sur la résistance de la race Baoulé à la mouche tsé-tsé.

 Il était un des rares à pratiquer l’insémination artificielle. Il en maîtrisait la technique et était apprécié de tous les vétérinaires et pastoralistes de l’IEMVT du centre.

 Il a ensuite passé quelque temps en Guyane pour s’occuper du troupeau de Saint Elie. Après la Guyane, il a rejoint la Nouvelle-Calédonie (de 1993 à 1998) où il s’occupait de la ferme d’élevage à Port Laguerre. Il a quitté la Nouvelle-Calédonie pour partir en retraite. Il s’est alors retiré d’abord à Marseille puis à côté d’Arles.

Au moment de la création du Cirad il avait opté pour conserver son statut de fonctionnaire comme certains de l’IEMVT qui était un EPA avant la création du Cirad comme ÉPIC. C’était donc l’Inra qui gérait sa carrière administrativement.

Christian a laissé auprès de ses collègues le souvenir d’un homme fiable, dynamique, charmant et plein d’humour. C’était un homme de confiance et c’était un plaisir de travailler avec lui. Son franc-parler, parfois provocant, mais toujours empreint de gentillesse, était apprécié de tous, de ses collègues de l’IEMVT ou de ses partenaires africains.

Le Cirad et l’Adac adressent leurs sincères condoléances à son épouse Michèle (avec qui il a été marié plus de 60 ans), à son fils, à sa famille et à ses proches.

Une cérémonie d’adieu aura lieu le 15 janvier à 14 h, au crématorium de Beaucaire, chemins des chevriers.

Hommage rédigé par l’Adac à partir des témoignages de Michel Salas, Gérard Matheron et Philippe Lhoste.


Ajouter un Commentaire

Enregistrer