C’est la première lettre 2016 de l’Adac, aussi je formule tardivement mes meilleurs voeux à l’intention de notre amicale et de tous ses adhérents. Que cette année 2016 ne soit pas ternie à nouveau par des événements tragiques dont ont été victimes en 2015 nos concitoyens et bien d’autres citoyens de pays africains partenaires du Cirad qui ont vu leur vie et leur famille brisées par le hasard funeste du moment et du lieu.

 Ce premier édito de l’année me donne l’opportunité de remercier les adhérents de l’Adac qui, lors de l’assemblée générale de fin janvier, ont donné quitus au conseil d’administration sortant et réélu les membres sortants qui se représentaient et un nouvel administrateur. Je remercie également ce nouveau conseil qui m’a confié la charge d’un nouveau mandat de président. L’assemblée générale du 26 janvier a été marquée par la présence de nouveaux adhérents bien connus en raison de leurs anciennes responsabilités au Cirad. Leur présence est un gage de l’intérêt que suscite l’Adac auprès d’anciens du Cirad épris d’histoire institutionnelle, de solidarité, de partage de valeurs, de curiosité renouvelée pour la science et le développement, la culture, les loisirs…

Le piratage de notre site internet et de notre courriel a troublé nombre d’entre vous .Cet incident fâcheux nous a mis dans l’obligation de changer notre adresse de messagerie électronique et de revisiter notre site en le rendant plus attractif, plus riche, plus convivial. Je saisis cette occasion pour faire appel à nos adhérents anciens partenaires africains et malgaches du Cirad pour s’exprimer librement sur notre site en nous faisant part de leurs vécus de chercheurs, de leurs commentaires sur leur parcours en partenariat ou de toute autre analyse et réflexions sur les problématiques de développement dans les pays du Sud.
Pour conclure, je souhaite bon vent au nouveau conseil d’administration.
Le président
Jean-Pierre Gaillard

Après un échec électoral ou avant une nouvelle échéance, il n’est pas rare d’entendre certains leaders politiques français parler de rassemblement voire d’ouverture. A l’Adac pour d’autres raisons plus nobles et désintéressées, nous avons souhaité ouvrir l’accès à notre association à nos collègues étrangers des pays du Sud, anciens membres de collectifs partenaires du Cirad.

Cette année 2015 sera une année de rassemblement ciblée sur nos amis francophones d’Afrique et de Madagascar. Cette décision trouve sa source dans les fondements et les objectifs de l’Adac, à savoir mémoriser et partager ce qui a fait la richesse et l’originalité de nos parcours professionnels en coopération puis en partenariat avec les pays du Sud. Nos expériences, nos vécus, nos souvenirs, nos relations sociales et culturelles ont le plus souvent été construites avec nos collègues étrangers. Soucieux de mettre en valeur et de partager ce patrimoine commun, nous avons modestement tenté de retrouver les coordonnées d’anciens chercheurs, développeurs, enseignants ayant œuvré dans leurs pays ou en France aux côtés d’homologues du Cirad. Nombreux sont ceux qui ont déjà réagi positivement à notre invitation. Ils sont les bienvenus. Ils pourront s’ils le souhaitent enrichir nos vecteurs de communication et poursuivre ainsi le partage des valeurs qui ont forgé nos parcours professionnels conjoints. Pour nous, cette intention de rassemblement et d’ouverture n’est pas une annonce de tribune mais bien une réalité que je souhaite durable et appréciée de tous nos adhérents.

Le président

Jean-Pierre Gaillard

 

Si l’année qui vient de s’achever a montré le maintien du dynamisme de l’Adac, entretenu par les membres actifs du bureau dont je tiens à souligner l’engagement, l’année qui commence ne doit pas sous-estimer la fragilité de l’amicale qui, face au vieillissement naturel de sa communauté d’adhérents, doit se renouveler par l’arrivée de nouveaux retraités mais aussi par l’innovation en termes de sujets de communication et d’activités plus diversifiées.

Pour ces raisons, je formule des vœux pour que 2015 soit l’année d’une mobilisation plus active pour mieux faire connaitre l’amicale, ses valeurs, son utilité pour les anciens et leur mémoire, mais aussi pour le Cirad et ses partenaires. Des initiatives en préparation devraient pouvoir contribuer au rayonnement de l’Adac.
Après ces rappels et projets, permettez-moi, avec les membres du bureau, de vous adresser ainsi qu’à vos proches tous nos meilleurs vœux avec mention particulière à votre santé.

Le président
Jean-Pierre Gaillard
 

Le Cirad a trente ans. La plupart d’entre vous étaient en activité dans les instituts et dans le Gerdat en juin 1984 et de fait ont vécu leur transfert effectif dans le Cirad le 1er janvier 1985.

De la longue période qui a précédé la parution du décret de création du Cirad, de la phase de dissolution des instituts au second semestre 1984, de la mise en ordre de marche de la nouvelle structure, je conserve des souvenirs précis. 

En effet, en qualité de partenaire social, j’ai participé avec d’autres, de 1982 à 1984, aux très nombreuses négociations relatives principalement au statut des personnels, mais aussi j’ai eu l’honneur d’être membre élu du premier conseil d’administration du Cirad présidé par Jacques Poly. Nombreux parmi vous s’interrogeaient légitimement sur leur devenir ; certains avec enthousiasme, d’autres avec interrogation.

Je suis convaincu que cette évolution institutionnelle ne vous a pas laissés indifférents et que ceux dont la mémoire est encore vive pourraient apporter leur témoignage sur leur vécu, entre 1983 et 1985.

L’amicale des anciens du Cirad et ses vecteurs de communication sont des outils efficaces pour mémoriser les souvenirs des anciens, mais surtout faire partager ces moments particuliers qui ont marqué vos carrières et vos structures de recherche. En cette année anniversaire, je vous invite à nous transmettre pour publication dans notre lettre et ou sur notre site internet votre précieuse contribution. Au nom de l’Adac, je vous en remercie.

Le président
Jean-Pierre Gaillard