Editorial

Ces dernières semaines, les récentes dispositions informatiques de la direction du Cirad à destination de ses retraités ont suscité de la part des adhérents de l’Adac beaucoup de réactions d’incompréhension. Un de nos plus respectés anciens, René Tourte, a su traduire dans une note ouverte, en des termes pertinents et sensibles, le sentiment de mise à l’écart que les fermetures d’accès à la messagerie et à l’intranet du Cirad induisaient. 

Le bureau de l’Adac en a discuté avec la direction. Nous lui avons donné à comprendre les conséquences des mesures prises vis-à-vis des retraités et cherché avec elle des aménagements pour en limiter les aspects les plus négatifs. Les résultats de nos discussions sont, pour l’instant, limités.

Les dispositions dont il est question ici, sont, à un niveau modeste, à l’image de ce qui se passe dans notre pays : acteurs régaliens ou institutionnels restreignent leur mission de service collectif sous des prétextes variés (économie d’échelle, sécurité, défense de l’environnement, règlementation européenne…). Ils s’en remettent aux initiatives individuelles ou associatives pour maintenir les liens sociaux et pallier les conséquences de mesures technocratiques prises sans concertation. On voit maintenant au niveau national le coût de ce type de désengagement. Pour notre part, nous nous efforcerons d’être plus informatifs de la vie du Cirad pour répondre à l’attente des adhérents de l’Adac attachés affectivement et, souvent encore, professionnellement à l’institution et à ses agents. La lettre d’aujourd’hui témoigne de ce souci. Notre site devra également y contribuer avec la prise en compte de suggestions faites au cours de notre dernière assemblée générale du 5 février 2018 dont il sera bientôt donné un compte rendu.

Le président

Jacques Chantereau


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