L’assemblée générale de l’Adac s’est tenue dans la matinée du 5 février, dans une salle de l’hôtel Héliotel à proximité du Cirad. Une soixantaine de personnes y ont participé. Le quorum ayant été largement dépassé (avec 59 personnes présentes ou représentées sur 120 adhérents), l’assemblée a pu se tenir. Elle s’est déroulée conformément à son ordre du jour approuvé par l’assistance. La présence de collègues de l’AIDA (Association des anciens de l’IRD) montre la continuité des bonnes relations entre nos deux associations.

Les rapports de l’année 2018 ont été présentés : le rapport moral par Jacques Chantereau, le rapport d’activités par Christiane Mellet-Mandard et le rapport financier par Georges Raymond. Un adhérent s’est interrogé sur l’importance des ressources financières de l’amicale. Nous avons expliqué que celle-ci est due à la nécessité d’avoir des réserves pour l’organisation de la prochaine Journée des anciens et aussi pour nos actions de solidarité. Suite à l’intervention du contrôleur aux comptes, Christian Porte, qui n’a pas trouvé d’anomalies dans les comptes de l’Adac, les votants ont donné leur quitus au bureau de l’Adac pour son activité de l’année 2018.
Le deuxième point de l’ordre du jour a porté sur la communication de l’amicale avec ses différents supports (la lettre, les newsletters et le site web). A l’aide d’un « power point », Francis Ganry a donné des informations sur les dernières évolutions du site et l’importance des listes de diffusion de nos différents outils de communication. Ainsi, le taux d’ouverture des newsletters qui sont envoyées à près de 500 personnes est de l’ordre de 50 %. Il a aussi été donné quelques statistiques de fréquentation du site. Près de la moitié des adhérents de l’Adac ne se connectent pas à son intranet. Francis Ganry a fait savoir qu’on peut le contacter si l’on a des difficultés à y parvenir, cela d’autant plus que les mesures de sécurité imposent maintenant d’utiliser des mots de passe forts et aléatoires. Pour faciliter les échanges entre membres, il a été suggéré la mise en place dans le site d’un espace de partage et d’échange d’informations entre membres, que nous pourrions appeler « Entre nous ». Il devrait être possible de répondre à cette requête.
Le troisième point abordé au cours de l’assemblée a concerné la nouvelle politique restrictive du Cirad vis-à-vis de ses retraités en matière de conservation d’adresses de courriel Cirad, de réception des messages du Cirad et d’accès à l’intranet de l’établissement. Jean-Pierre Gaillard a fait part des interventions de l’Adac en début d’année auprès de la direction pour faire remonter l’incompréhension des anciens vis-à-vis des mesures prises. René Tourte avait notamment su traduire notre ressentiment collectif dans une lettre juste et sensible que nous avions communiquée à la direction et aux adhérents. Michel Eddi, qui est alors arrivé à la réunion, a pu directement intervenir. Il a annoncé que des accès à l’intranet du Cirad seraient accordés à quelques membres du bureau de l’Adac ainsi qu’à René Tourte. Il lui était néanmoins impossible de faire plus. Il a rappelé les obligations du récent RGPD (Règlement général sur la protection des données). Par ailleurs, le service informatique est confronté à des attaques et aussi à des comportements incorrects de quelques anciens collègues. Face à l’étonnement de certains participants relatif au maintien des facilités informatiques de l’IRD accordées à ses retraités, Jacques Claude, qui représentait l’institut à l’assemblée, a précisé que la situation était dépendante d’une charte pouvant être revue annuellement. Pour Michel Eddi, le cas de l’IRD est différent de celui du Cirad qui est beaucoup plus soumis à des recherches compétitives de financements. Par ailleurs, il pense que l’IRD va devoir revoir sa politique d’accès informatique. D’autres intervenants ont fait valoir combien les nouvelles dispositions informatiques les gênaient pour collaborer avec leur ancienne unité avec laquelle ils ont toujours des relations. Michel Eddi a recommandé qu’à défaut d’entrer directement dans l’intranet du Cirad, ils passent par les collègues en activité qui eux ne sont pas soumis à des restrictions d’informations. Michel Eddi a par ailleurs rappelé qu’il existait des supports internes de communication du Cirad accessibles à ceux qui en feraient la demande. Le bureau de l’Adac, en liaison avec la direction, doit se faire préciser la liste de ces différentes sources d’information ainsi que les moyens d’en bénéficier.
L’assemblée est ensuite passée aux questions diverses.
Michel Eddi a abordé la question du recours par le Cirad à des compétences des retraités. Il n’y a pas de possibilité d’éméritat au Cirad en raison de son statut d’Epic. En revanche, la direction réfléchit à un statut de compagnonnage. Elle a conscience de ne pas exploiter les capacités d’expertise des anciens. Il existe déjà un dispositif à mieux activer pour que des jeunes soient encadrés par des anciens avant leur départ. De plus, l’établissement réfléchit à un inventaire des ressources d’expertises des agents partant à la retraite. Pour les collègues enregistrés, il y aura nécessité d’avoir un statut d’autoentrepreneur. Dans ces conditions, des contractualisations pourront être passées avec le Cirad pour les coûts d’expertise et partage des gains. Un intervenant dans la salle a fait part de son expérience avec le privé qui préfère des experts expérimentés accompagnés de débutants. Au début, les commanditaires privés ne prenaient en charge que l’expert chevronné mais devant l’intérêt de la formule, il y a maintenant aussi prise en charge du débutant. Ce type de tandem pourrait constituer un avantage comparatif pour le Cirad vis-à-vis des expertises internationales.
Jean-Pierre Gaillard a fait le point sur notre projet de Journée des anciens prévue en octobre 2019. Avec une participation estimée à 150 personnes, son budget s’élèverait à 7200 €. En dépit de nos réserves financières, l’insuffisance du soutien financier de la direction pour 2019 amène à reporter de quelques mois le projet. Il convient pour cela que la subvention de 1000 € accordée par la direction en 2019 soit sécurisée et complétée en 2020 d’un même montant.
En ce qui concerne les actions de solidarité de l’Adac : nous poursuivons notre opération collecte de lunettes pour le Burkina Faso. Un autre projet est en cours d’étude pour venir en aide aux écoles de brousse de Bambey. Nous avions envisagé en 2018 de transférer les dons de nos adhérents via la Délégation Cirad à Dakar. Mais nous avons dû y renoncer devant la difficulté d’avoir un coordinateur sur place et le problème comptable que ce transfert poserait à l’Adac. Nous réfléchissons à une autre solution : passer par une association française, MAÏTA (http://www.maita-asso.fr/) qui se rend chaque année au Sénégal pour concrétiser leurs actions de solidarité avec les habitants de Nguékokh. Marie-Gabrielle Bodart connait bien cette association et l’a présentée à l’assemblée. Leur présidente, Catherine Duchamp, a déjà rencontré Rosalie Diouf en 2018, sur nos recommandations, pour découvrir Bambey. En février 2019, il est prévu qu’elle retourne à Bambey pour visiter les écoles, faire un état de la situation et voir ce qui peut être envisagé sur place comme actions concrètes. Nous vous tiendrons informés de la suite donnée à ce projet.
D’autre part, Philippe Lhoste est intervenu pour présenter l’association Prommata dans laquelle il a, avec René Billaz, des responsabilités. Cette association promeut dans les pays du Sud la traction animale agricole autonome avec le recours à des outils simples, polyvalents, constructibles et réparables sur place. Elle intervient notamment au Burkina Faso et à Madagascar. Les adhérents de l’Adac qui souhaiteraient soutenir cette association peuvent prendre contact avec Philippe Lhoste ou avec l’Adac.
Pour finir, Michel Eddi a fait un tour d’horizon de la situation du Cirad. Nous renvoyons les lecteurs à la dernière lettre du Cirad où l’essentiel des informations qu’il a données sont rapportées. Nous retenons toutefois que la situation financière de l’établissement serait en 2018 à l’équilibre avec des perspectives raisonnablement optimistes pour 2019. Michel Eddi a cependant conscience que les contraintes budgétaires antérieures avaient pesé sur le recrutement en aboutissant à une diminution des effectifs du Cirad.
La séance a été suivie d’un sympathique apéritif et d’un repas à l’Héliotel. Au cours de ce repas les projets de visite et de conférences ont été évoqués et les participants ont pu proposer d’autres lieux et thèmes de visites.

 

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