L’une de ses deux filles vient de nous apprendre le décès de Denis Bonheure, spécialiste du théier, le 27 janvier 2021Né le 3 février 1929 en Belgique, Denis Bonheure a fait ses études secondaires à Bruxelles, à l’Institut Notre-Dame de la Paix. En 1957, il a obtenu son diplôme d’ingénieur agronome des Eaux et Forêts à Louvain.

Recruté à l’Ineac (Institut national pour l’étude agronomique du Congo belge) le 28 décembre 1957, il est chargé de recherches sur le théier et le quinquina (sélection, méthodes culturales, fertilisation…) jusqu’au 31 juillet 1961.

Du 1er août 1961 au 31 octobre 1962, il est recruté comme attaché de recherches à l’ibersom (Institut belge pour l’encouragement et la recherche scientifique outre-mer). Affecté au Laboratoire de phytotechnie tropicale de l’université de Louvain, il effectua des recherches en laboratoire et réalisa des bibliographies sur le théier d’Assam.

Le 1er novembre 1962, il est nommé chef de mission de recherches théicoles au Burundi pour l’Ineac, et chargé de recherches sur le comportement du théier (sélection et méthodes culturales).

Jusqu’au 1er mars 1963, il a été directeur de la station de recherches de Kizozi au Burundi, au sein de l’OCD (Office de coopération au développement). Il était responsable de la gestion administrative et technique de la station. Il mena en parallèle des recherches sur les plantes vivrières et industrielles, les plantes pérennes et fruitières, sur les forêts, l’élevage ainsi que sur la gestion des paysannats, la production et la distribution des semences sélectionnées. De surcroît, il avait été nommé chef de la mission théicole de l’Isabu (Institut des sciences agronomiques du Burundi).

Recruté le 23 mai 1966 par l’IFCC, il sera affecté successivement :

  • A Madagascar comme chef de la station de recherches théicoles de Fianarantsoa jusqu’au 9 août 1974 ;
  • Au Cameroun comme responsable de l’opération thé sur les Hauts-Plateaux de l’ouest Cameroun, à Dschang, jusqu’au 30/04/1979. Puis, à partir du 1er mai 1979, il est nommé conseiller technique et attaché de recherches à la CDC (Cameroun Development Corporation) à Bota-Limbé, jusqu’en 1985.

De retour à Montpellier, il est affecté à partir du 1er mars 1988 au service d’agronomie de l’IRCC. Il est chargé de mission pour la recherche et le développement de la production du thé.

A partir du 1er mars 1990, il opte pour un licenciement économique avant de prendre sa retraite.

Parmi ses publications, nous pouvons citer l’ouvrage Le théier publié chez Maisonneuve et Larose, collection Le technicien d’agriculture tropicale, en 1989.


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