À ses frères et sœurs de Montpellier
Quelquefois, sur le terrain, l’agent du Cirad connaît des instants de doute
et essuie de sérieux coups de cafard.
Dans ces moments là, prosterné et la face tournée vers Agropolis,
il récite la prière suivante !
À ses frères et sœurs de Montpellier
Quelquefois, sur le terrain, l’agent du Cirad connaît des instants de doute
et essuie de sérieux coups de cafard.
Dans ces moments là, prosterné et la face tournée vers Agropolis,
il récite la prière suivante !
Avenue de l’Indépendance, 8 heures du matin face à l’Hôtel de France, une fraîche journée d’Août vient de commencer…
Forme sombre et sans vie apparente, il est posé sur un banc, enveloppé de haillons, jambes et pieds nus noirs de crasse, ballants au-dessus du trottoir. Il a les épaules recouvertes d’un vieux sac de jute sale et déchiré qu’il serre obstinément contre sa poitrine pour lutter contre le froid qui le fait grelotter en dépit des rayons encore timides du soleil qui vient juste de percer les brumes matinales noyant la ville.
Certains soirs, le Pacifique m’appelle par delà les terres, par delà les mers
Le Pacifique m’appelle dans ma tête, dans mon cœur, dans ma chair !
Et quand le Pacifique m’appelle,
Dieu que j’ai mal, mal de toi ma belle !
Dominique, agent du CARID en poste à Madagascar est découragé : comme toutes les mégalopoles de la planète, la Capitale décidément est devenue invivable ! La ville en effet n’est que tumulte et vacarme, cohue et agitation, tension et violence, poussières et fumées… ! Dans un tel contexte, arriver à l’heure à un rendez-vous, par exemple, relève de l’exploit !