Cliquer sur l'image pour accéder au texte de Philippe Bruneau de Miré et lire la légende avec le pointeur.
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NDRL : cet article de notre collègue Philippe Bruneau de Miré est intéressant tant pour la curiosité scientifique qu'il suscite (des botanistes qui trouvent leur bonheur au Sahara !) que pour l'éloge de ce dernier à Théodore Monod, auquel nous consacrons dans un autre chapitre de notre site, un diaporama sur sa vie et sur son oeuvre.
Réflexions autour d’un emblème
Un jour quelqu’un me posa la question : « Croyez-vous en Dieu ? », je lui répondis sans même réfléchir : « Bien sûr ! Puisque vous êtes là, devant moi ». Peut-être s’attendait-il à ce que je considère que sa présence n’était que construction de mon esprit, en tous cas ma réponse ne dut pas lui convenir, car mon interlocuteur tourna les talons et je ne l’ai plus revu.
« Vous m’avez l’air bien faraud, jeune homme ! » m’avait dit Pierre-Paul Grassé une des rares fois où je l’ai rencontré. Faraud, je l’étais et sans doute bien plus encore. Car entré au CNRS j’avais choisi dans mon inconscience comme sujet d’une thèse dont il était le patron « le Peuplement entomologique du Tibesti ».
Vous avez certainement remarqué que la société regorge aujourd’hui de philosophes. Jadis ils étaient plus rares, certains s’isolant au fond d’un tonneau. In vino veritas, c’était une philosophie souriante, mais aussi souvent austère comme Job sur son fumier. Prionotropis.