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Sans doute certains d'entre vous ont-ils déjà vu cette vidéo sur la déforestation de la Casamance. Cet exemple casamançais illustre bien la question de la dilapidation des ressources naturelles africaines dont fait état J.L Reboul dans cette tribune libre du site de l'Adac.
C'est un problème qui nous concerne tous : la France aussi vend ses chênes à l'exportation à un rythme supérieur à leur renouvellement qui est très lent.
Prenant en considération ces situations, l'Adac vous invite de nouveau, membres ou sympathisants, du nord et du sud, à vous exprimer ici dans la rubrique "commentaires".
Commentaires
Foyer à bois économe Niafunké
J’ai découvert par hasard cette vidéo, un peu longue certes mais qui me semblerait intéressante de faire visionner à nos collègues dans la tribune ouverte sur la forêt, son utilisation, sa gestion. Cette technologie participe à l'économie du bois, donc un peu à la préservation de la forêt.... ça serait intéressant de comparer ce four à bois au "ban ak souf" sénégalais (rendement, coût, temps de fabrication, solidité...).
Voici le libellé de l'annonce de cette vidéo :
"Comment construire un foyer à bois économe en utilisant des briques et des fers à béton. Ce foyer permet de faire cuire des aliments sans déperdition de chaleur. Il est conçu pour l'extérieur. Cette vidéo doit être diffusée le plus largement possible. Initialement conçu pour le Mali, le foyer NIAFUNKE peut être utilisé partout dans le monde. N'hésitez pas à vous l'approprier et à le faire adopter. Merci"
Cordialement
De même que les autres essences forestières, il faut couper les chênes lorsqu’ils sont MURS., à l’exception de quelques remarquables spécimens que l’on peut compter sur ses doigts, vénérables géants auxquels on voue admiration et respect.Mais pour UN chêne abattu emmené à la scierie et dont le houppier est débité en bois de chauffage, nous devons en replanter DIX que l’on éclaircira peu à peu en fonction de LEURS besoins On restera ainsi en harmonie tant avec la nature qu’avec l’économie. Si l’on omet de valoriser nos chênes en temps voulu, on prend le risque de les livrer aux ouragans, aux incendies aux maladies, aux aléas hélas ! de plus en plus fréquents et violents qui se chargeront de les anéantir..On peut opportunément et efficacement replanter en chênes américains ( Quercus rubra ); plus gourmands et exigeants, ils poussent presque trois fois plus vite que nos essences indigènes, notamment les rouvres ( Quercus petraea ) et les pédonculés ( Quercus robur ) et donnent un bois de grande qualité et de propriétés mécaniques comparables. J’en ai planté 8.000 il y a exactement trente ans. Ils ont dépassé 25 mètres de hauteur et certains ont déjà une circonférence à hauteur d’homme de plus de 1 mètre 50. J’en suis après dépressage à ma troisième éclaircie.J’en recueille quelques belles billes ( 40 à 70 € le stère ) beaucoup de bois de chauffage ( 10 € le stère ) et de la trituration ( papier à 3 € le stère ) Un stère =0,67 M3 .J’ai de longue date repéré les futs les plus droits et dominants et les ai élagués à au moins six mètres afin que les futures billes ne comportent pas de noeuds. En région limousine au sols assez pauvres, nos chênes indigènes ne sont pas particulièrement beaux et poussants; ils fournissent des traverses de même que les arbres de bordures. Nous avons un dispositif de PREMIERE EXPLOITATION du bois assez performant ( abattage, débardage, sciage ), encore que les houppiers soient généralement mal valorisés, abandonnés sur place à la fermentation butyrique, les exploitants forestiers négligeant le déchiquetage des branches.Par contre notre secteur de SECONDE TRANSFORMATION ( charpente, meubles, tonnellerie, déroulage pour certaines essences .....) n’est guère concurrentiel pour des raisons d’ordre général, économiques et/ou techniques. Comme le déplorent nos amis DE NUCE et SCHILLING, cela est fort regrettable. De nos jours les magnifiques merisiers, noyers et autres fruitiers, les hêtres, érables, frênes et autres feuillus ne valent presque plus rien. .... Personnellement je n’achète pas chez IKEA ( et consorts ) par gout et aussi, un peu, par principes..Les indications ci-dessus ne sont pas applicables à la zone méditerrannéene. Salut à tous. Philippe G.D
Pour les questions forestières, outre les nombreuses réponses que l'on peut trouver sur internet, le GIP Ecofor :
www.gip-ecofor.org
dont le Cirad est l'un des 12 membres constitutifs, publie régulièrement des études et notes de synthèse à destination de différents publics. Ainsi, la rubrique Échos no 36 d'avril 2016 apporte une première réponse à la question posée ainsi que l'étude prospective IGN/FCBA qui évaluent les disponibilités en bois à l'horizon 2035 citée dans le même numéro.
http://www.lemonde.fr/idees/article/2011/04/27/les-chenes-francais-le-tresor-de-colbert_1512747_3232.html
Nous vivons encore sur ce capital, qui s'épuise. Les politiques d'aujourd'hui s'en fichent, après eux le déluge.
En matière d'exploitation des ressources naturelles africaines sommes-nous si surs de pouvoir donner des leçons à d'autres pays ? Ayons l'indignation modeste SVP
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