Nous avions initialement prévu de nous retrouver le 1er mars 2018 pour visiter le Musée saharien du Crès mais, la veille, les cieux en ont décidé autrement en nous gratifiant de chutes de neige inhabituelles et abondantes qui ont paralysé Montpellier. Nous avions dû annuler la sortie. Celle-ci remise a été conduite avec succès le 31 mai.

 M. B. Adell commençant la visiteNous étions 22 à être accueillis, le matin à 10 heures, à l’entrée du musée, par M. Bernard Adell. C’est un passionné du Sahara qui a créé cet étonnant et remarquable établissement privé qui ne bénéficie d’aucun soutien ni encouragement institutionnel.

Le musée se déploie sur deux niveaux. Le premier rend compte essentiellement de la découverte et de la conquête du Sahara qui ont été extrêmement périlleuses pour ceux qui y ont participé. D’émouvants objets ayant appartenu à ces aventuriers ettente touareg militaires, des costumes, des drapeaux, des documents sont exposés. Le second niveau (en sous-sol) est plus tourné vers les populations autochtones avec une importante collection d’outillage préhistorique et d’objets de la vie traditionnelle des nomades du Sahara. On y voit, par exemple, une reconstitution d’un char à de guerre hippomobile dont les Garamantes, peuple mystérieux du sud Le groupe attentif aux explications de M. B. Adellde la Libye, se servaient dans l’Antiquité.  Il y a aussi, à ce niveau, une salle de projection où des photographes du Sahara exposent leurs œuvres. Guidée par M. B. Adell, notre visite a été particulièrement bien commentée et instructive. Elle s’est terminée par la présentation d’un film Ombres bleues du Tassili (25 min) de Maximilien Bruggmann qui nous a donné à voir un Sahara à la veille de l’Indépendance quand ce désert était pacifié et fraternel. A défaut d’aideuniformes et costumes publique, M. B. Adell, grâce à son enthousiasme et avec l’appui de la Rahla (L’Amicale des Sahariens), obtient pour son musée des dépôts ou des dons de particuliers. Ainsi, une vitrine complète est consacrée à Théodore Monod, grâce à des objets confiés par sa famille. Notre collègue, G. Blaha, a aussi fait une contribution remarquée en donnant deux uniformes impeccables de son père  (uniformes de sergent-chef puis de capitaine chez les Zouaves en Algérie). 

Après cette visite et pour rester dans l’ambiance, nous avons déjeuné au restaurant la Fantasia des délices où la souriante et attentionnée patronne nous a régalés d’un copieux couscous et de pâtisseries orientales. Au total, chacun de nous a été satisfait de cette sortie qui nous a fait connaître deux établissements proches l’un de l’autre et complémentaires. Ils méritent que nous les soutenions en les faisant connaitre ou en y retournant.


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